Cette semaine, la rédaction a sélectionné le travail de deux photographes français. Laure Boyer s’intéresse aux marins tandis que Mickaël André nous embarque dans une introspection poétique. Voici les coups de cœur de la semaine.
Laure Boyer
« Dans les grands ports industrialisés, étendus, ultra-sécurisés, les escales d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec celles d’autrefois (…) Elles sont ainsi de plus en plus brèves. Les machines doivent tourner, les marchandises, circuler. Mais les marins n’ont pas disparu », explique Laure Boyer. À l’occasion du 500e anniversaire de la ville/port du Havre, la photographe a choisi de documenter le quotidien des marins à travers sa série Transit Time.
© Laure Boyer
Mickaël André
Dans les images de Mickaël André, il n’y a aucun marqueur spatio-temporel. « Je les vois comme de purs symboles à clarifier. Il y a des ressentis que l’on ne peut questionner et des secrets que l’on ne peut expliquer dans l’immédiat », explique le photographe parisien, basé à Toulouse. Ces images ne constituent pas une série mais une introspection au long cours, un voyage personnel et poétique.
© Mickaël André