Pour célébrer son quarantième anniversaire, le Leica Oskar Barnack Award évolue. Lumière sur les changements de cette nouvelle édition.
Créé en 1979, le Leica Oskar Barnack Award a récompensé d’illustres auteurs : Sebastião Salgado, Jan Garup, Jane Evelyn Atwood, Eugene Richards, Guy Tillim… Depuis quarante ans, le prix récompense chaque année deux photographes développant une approche documentaire. À l’occasion de cet anniversaire, il adopte une toute nouvelle procédure de candidature : un panel de 70 experts de renommée mondiale, venu de plus de trente pays différents sélectionnera les candidats. Un changement représentant, pour les nommés, une victoire à part entière, puisqu’il signifie que leurs travaux ont été repérés par ces professionnels. Chaque juré devra désigner trois auteurs pour participer au concours principal et un pour le prix Newcomer, réservé aux artistes de moins de 30 ans. La seule consigne ? Les photographes nommés doivent avoir développé un projet documentaire ou conceptuel consacré à la relation entre l’homme et son environnement.
Le jury – composé notamment des photographes Bruno Boudjelal et Joan Fontcuberta, de James Estrin, iconographe du New York Times ou encore de Magdalena Herrera, directrice de la photographie chez GÉO France – se réunira en mai au siège de Leica Camera à Wetzlar afin de sélectionner les lauréats 2020. Pour la première fois depuis la création du concours, le finaliste du prix recevra une récompense de 40 000 euros, en plus d’un boîtier Leica d’une valeur de 10 000 euros. Le lauréat du Newcomer Award remportera quant à lui une mission photographique de deux semaines de tutorat au siège de Leica, ainsi qu’un appareil Leica Q d’une valeur de 5000 euros. Deux changements majeurs, révélant une volonté de rehausser le prestige du prix.
© Max Pinckers, lauréat Leica Oskar Barnack Award 2018
© Mary Gelman, lauréate du Leica Oskar Barnack Newcomer 2018
© Mustafah Abdulaziz, lauréat Leica Oskar Barnack Award 2019
© Nanna Heitmann, lauréate du Leica Oskar Barnack Newcomer 2019
Image d’ouverture : © Nanna Heitmann