La série Postcards from Rishikesh, du photographe Debmalya Choudhuri, 24 ans, est imprégnée par les eaux sacrées du Gange. Rishikesh, une ville du nord de l’Inde située au pied de l’Himalaya, devient pour le photographe la métaphore d’une quête existentielle. Sa série est la représentation visuelle d’un moment mystique.
Postcards from Rishikesh
n’est pas un souvenir de voyage, c’est l’objet même du voyage. Car la ville de Rishikesh, située en Inde au pied de l’Himalaya, est un lieu de pèlerinage où les voyageurs se cherchent en leur for intérieur. Debmalya Choudhuri photographie pour la même raison. « C’est seulement à travers ce médium que je me sens libre d’engager un dialogue avec mes propres réflexions », nous confie le photographe. Au pied du plus grand sommet au monde, son voyage photographique est un récit intime.
L’esthétique minimaliste de ces images est un hommage à la simplicité de l’existence. La série est composée en trois chapitres : The Journey, Life is Here, The Dance of Shiva. La nature y est omniprésente. C’est pour le photographe un moyen de dénoncer l’ego et la suffisance de l’être humain. Il s’interroge : « Comment peut-on être si pleins de nous-même, tout en ayant conscience d’être si banals à l’échelle de l’univers ? » Pour Debmalya Choudhuri, ce travail est une histoire qui lui a permis de redécouvrir le sens de la vie. Prenant place « loin du marasme et du chaos de la ville », Postcards from Rishikesh nous rappelle que la vie est belle.
Images par © Debmalya Choudhuri