Photographe australien autodidacte, Joe Nigel Coleman, 28 ans, explore le monde pour nous en rapporter des images qui nous conduisent en terres inconnues, entre rêves et souvenirs. Cet article est à retrouver dans Fisheye #11.
« Depuis quelques années, prendre des photos est devenu quelque chose de très important pour moi. C’est une manière de découvrir comment je perçois le monde. Je souhaite que mes images ne soient pas la simple représentation de ce que je vois, mais la manière dont je le vois. Elles deviennent alors une description romantique de mes souvenirs, de mes désirs, de mes peurs, des choses auxquelles je me confronte quand je rêve. Je voudrais que celui qui regarde mes photos puisse pénétrer dans certains de mes rêves. Évoquer des impressions surréelles, des sensations d’étonnement, d’ambiguïté et de beauté. Il ne s’agit pas de documenter un lieu ou un moment, mais de donner forme à des fragments de mon imagination qui deviennent les vôtres. Prendre des photos après le coucher du soleil est une chose incroyable. Je peux utiliser la pellicule comme une toile pour peindre à l’aide de lumières et de couleurs d’une manière plus créative. Les films réagissent différemment quand ils sont exposés longtemps à la lumière, ils révèlent des coloris et des formes que l’oeil ne peut voir. »
Joe Nigel Coleman est un photographe autodidacte né à Newcastle, en Australie. Il donne un caractère surréaliste à ses photos en utilisant toutes sortes d’appareils. Après avoir passé la plus grande partie des huit dernières années à voyager autour du monde, il livre des images qui traduisent une certaine beauté de l’inconnu et un profond désir de nature. Ses travaux ont été publiés dans de nombreuses revues et présentés un peu partout dans le monde, notamment à Londres lors d’une exposition personnelle, Many Moons & More, en 2012.
© Joe Nigel Coleman