Cinéphiles, amateurs d’expériences nouvelles, aficionados de nouvelles technologies… Le cinéma à 360° a désormais son festival dédié : le VR Arles Festival. Du 4 au 9 juillet, le public des Rencontres d’Arles pourra découvrir le meilleur de la création en réalité virtuelle et échanger avec les réalisateurs sur la création du future. Les 15 films en compétition concourront dans trois catégories : documentaire, fiction et création. Les 6 et 7 juillet, le jury se réunira à l’espace Saint-Césaire pour décerner un prix au meilleur film de la sélection. Il sera composé de :
Rodolphe Chabrier, co-fondateur du studio Mac Guff (président)
Vincent Pérez, acteur, réalisateur, photographe
Elisha Karmitz, directeur de mk2 Agency
Véronique Terrier-Hermann, docteur en Histoire de l’art, enseignante aux Beaux-Arts de Nantes
Frédéric Josué, directeur de Havas Media XVIII
Benoît Baume, fondateur de Fisheye Magazine
ǀ Découvrez l’ensemble de la sélection sur le site vrarlesfestival.com ǀ
Documentaires
The Ark, de Eline Jongsma & Kel O’Neill : un documentaire sur le rhinocéros blanc du Nord, une espèce en voie d’extinction. Aujourd’hui, il n’en reste que quatre spécimens sur la planète. The Ark permet d’aller à la rencontre de ces animaux et d’être en leur présence alors même qu’ils vont peut-être disparaître.
DMZ : Memories of a no man’s land, de Hayoun Kwon : DMZ s’intéresse à la zone démilitarisée coréenne, aujourd’hui totalement inacessible. À travers les souvenirs d’un ancien soldat, Kim, le film nous fait découvrir un lieu où la nature a repris ses droits, une exploration aussi dangereuse qu’étrange et fantastique.
Jisr Al-Shoughour, a devasted Syrian city, de Raphael Beaugrand & Armand Hurault : ce documentaire nous emmène à Jisr al-Shoughour en Syrie pour vivre la tragédie syrienne. Le film est une immersion au cœur de la catastrophe que de si nombreux migrants syriens continuent à fuir.
Fictions
Abe, de Rob McLellan : Abe est une création originale sur un robot malveillant qui recherche de façon inconditionnelle l’amour des humains. Quel qu’en soit le prix. Abe manie les codes du film d’horreur et révèle ce que la VR pourra apporter à ce genre.
The Fifth Sleep, de Balthazar Auxietre : À la croisée du jeu vidéo et du cinéma, Le 5e Sommeil est une installation immersive qui propose une expérience unique : explorer le cerveau humain de l’intérieur. Le spectateur participe au projet expérimental d’une équipe de scientifiques qui a pour but de tester le Proteus, un nanorobot caméra qui peut être injecté à l’intérieur du corps humain.
I, Philip, de Pierre Zandrowicz : 23 ans après la mort de Philip K. Dick, en 2005, un jeune ingénieur en robotique dévoile son premier androïde à forme humaine, Phil. I, Philip immerge le spectateur dans les souvenirs de ce qui pourrait être la dernière histoire d’amour de l’écrivain. Mais ces souvenirs ne sont- ils pas le fruit de l’imagination d’un androïde qui a peu à peu appris à être humain ?
Créations
Ashes, de Jessica Kantor : Ashes se dévoile à travers le plan fixe d’une plage. La réalisatrice manipule la vision 360° en transformant une histoire singulière en un triptyque. D’un côté de la plage, le spectateur observe un couple qui danse pour exprimer son amour. Au centre, là où les vagues viennent s’échouer, la femme essaye de réanimer l’homme qui s’est noyé. Et à l’opposé, la femme pleure la perte de l’être aimé. Ce film est une brillante exploration des nouvelles possibilités artistiques de la réalité virtuelle.
→ Rendez-vous sur Facebook, Twitter et du 4 au 9 juillet, à Arles, au Couvent Saint-Césaire !