« J’ai shooté mon amie Maé, qui est mannequin mais aussi artiste. Récemment, elle s’est mise à tisser à la main des énormes chapeaux en fourrure synthétique. On a organisé un shooting autour de ces pièces-là dans un studio que j’aime beaucoup à Paris. Puis, on a joué avec plein d’effets de lumière et des flashs de couleurs », raconte Kamila K Stanley. Réalisé avec le Fujifilm X-H2, un boîtier spécialisé dans la photographie de détail, ce projet visuel émane de la photo de mode – sa grande spécialité. L’univers de la photographe, également réalisatrice, se compose d’une colorimétrie vive ainsi que d’une approche dynamique du médium. Avec ses mannequins, elle n’hésite pas à se comporter comme une « chorégraphe et son·a danseur·euse » en les guidant avec précision dans les poses à adopter. « La restitution des couleurs du X-H2 est impressionnante, les résultats sont tellement beaux. Le boîtier est aussi très léger, et rapide en vitesse de mise au point. J’ai une façon assez “speed” de shooter, donc pour ma cadence c’était l’appareil parfait », se remémore l’artiste anglo-polonaise. Habituée de l’argentique, Kamila sort de sa zone de confort et repense sa pratique en expérimentant de nouvelles lumières. Son paramètre favori ? La fonction tactile de l’écran qui permet de faire des mises au point très précises. Un vêtement fantaisiste, un chapeau extravagant, un regard profond ou même une banane… Ce défilé pigmenté souligne les détails précieux de chaque cliché. « L’image a un immense pouvoir à façonner un monde plus beau et plus juste », conclut Kamila K Stanley.
© Kamila K Stanley
© Fisheye Magazine