35 ans après, il réalise qu’il a photographié Robin Williams

19 août 2014   •  
Écrit par Fisheye Magazine
35 ans après, il réalise qu'il a photographié Robin Williams

En 1974, le jeune photographe Daniel Sorine pense photographier deux mimes anonymes à Central Park.

35 ans plus tard, il découvre que l’un deux n’est autre que Robin William, l’acteur américain dont la mort tragique a ému des générations de cinéphiles la semaine dernière. 

 

© Daniel Sorine
© Daniel Sorine

 

Dans les années 70, j’étais un jeune photographe et je n’avais pas les moyens de me payer un studio ou des voyages autour du monde à la recherche de l’image parfaite“, raconte Daniel Sorine à PetaPixel.

Comme beaucoup de photographes en herbe, il parcourt donc les rues de New-York et surtout les allées de Central Park durant les weekends. “C’est un paradis pour les photographes grâce à la quantité d’artistes qui viennent y montrer leurs talents.” 

 

© Daniel Sorine
© Daniel Sorine

 

Parmi ces artistes, deux mimes attirent son attention… Lorsqu’il sort son Pentax Spotmatic, Robin Williams, qui a alors 23 ans, et son comparse Todd Oppenheimer se pretent tout de suite au jeu de la séance photo.

 

© Daniel Sorine
© Daniel Sorine

 

Ce n’est que 35 ans plus tard que Daniel Sorine développe ses clichés et reconnait l’acteur, devenu star mondiale. “J’ai capturé un magnifique moment de l’histoire“, estime le photographe.

C’est cette année-là, en 1974, que Robin Williams débute de sa carrière en décrochant un rôle dans la série télé Happy Days

 

Explorez
Sebastião Salgado, cinquante ans de photographie humaniste
© Sebastião Salgado
Sebastião Salgado, cinquante ans de photographie humaniste
Du 1er mars au 1er juin, Les Franciscaines de Deauville présentent une exposition sur Sebastião Salgado en puisant dans les archives de...
04 mars 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
Dans l’œil de Jana Sojka : nostalgie filante dans la nuit floue
© Jana Sojka
Dans l’œil de Jana Sojka : nostalgie filante dans la nuit floue
Cette semaine, nous vous plongeons dans l’œil de Jana Sojka, photographe dont nous vous avions déjà présenté les collages. Pour Fisheye...
17 février 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Les coups de cœur #532 : Sébastien François et Matthieu Baranger
© Sébastien François
Les coups de cœur #532 : Sébastien François et Matthieu Baranger
Sébastien François et Matthieu Baranger, nos coups de cœur de la semaine, ont fait de l’architecture urbaine la muse de leurs projets...
17 février 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Les coups de cœur #530 : Léna Mezlef et Diane Desclaux
© Diane Desclaux
Les coups de cœur #530 : Léna Mezlef et Diane Desclaux
Léna Mezlef et Diane Desclaux, nos coups de cœur de la semaine, nous emmènent en voyage. La première nous fait découvrir l’Amérique...
03 février 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Nos derniers articles
Voir tous les articles
L’exposition Nouvelles Reines face à la houle de l’extrême droite
Nouvelles Reines © Sandra Reinflet
L’exposition Nouvelles Reines face à la houle de l’extrême droite
Depuis quelques jours, l’exposition Nouvelles Reines de la photographe Sandra Reinflet, installée depuis le 19 septembre 2024 – et en...
14 mars 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Ocre : Maxime Antony tisse une mode picturale
© Maxime Antony
Ocre : Maxime Antony tisse une mode picturale
Dans un monde où l’image est souvent éphémère, Maxime Antony nous invite à ralentir. Avec sa série Ocre, le photographe compose un rêve...
14 mars 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
L'IA au service de la photographie de mode : chronique d'un outil créatif
Venus in braces (牙套中的维纳斯) © Nemo Chen
L’IA au service de la photographie de mode : chronique d’un outil créatif
L’intelligence artificielle révolutionne l’industrie de la mode, et par extension nos habitudes de consommation des images. Les artistes...
14 mars 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Taras Bychko : un patchwork d’instantanés pour définir l’émigration 
© Taras Bychko
Taras Bychko : un patchwork d’instantanés pour définir l’émigration 
Dans Where Paths Meet, Taras Bychko compose un patchwork d’instantanés et d’émotions pour définir les contours de l’émigration. Pour ce...
13 mars 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet