Camille Gharbi, lauréate des FIDAL Youth Photography Awards 2018

24 décembre 2018   •  
Écrit par Anaïs Viand
Camille Gharbi, lauréate des FIDAL Youth Photography Awards 2018

Lancée le 12 septembre, la quatrième édition des FIDAL Youth Photography Awards, issus du mécénat culturel du cabinet d’avocats d’affaires FIDAL, a rencontré un grand succès : 500 dossiers ont été soumis, et Camille Gharbi a remporté le 1er prix avec sa série Preuves d’amour.

Le jury de  la quatrième édition des FIDAL Youth Photography Awards s’est réuni au Jeu de Paume le 17 décembre et a souhaité récompenser Camille Gharbi et sa série Preuves d’amour.

L’artiste française, photographe et architecte de formation, a questionné la violence physique dans son expression la plus extrême : l’homicide conjugal. En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon. Entre 2016 et 2017, Camille Gharbi a recensé 253 féminicides sur l’ensemble du territoire français. Afin d’évoquer ce sujet terrible et si commun, elle a photographié des objets du quotidien, transformés en armes de crimes : un briquet, un marteau, un tournevis ou encore un sac plastique. La photographe affiche avec cette série une double ambition : donner à réfléchir sur notre époque et questionner notre rapport à l’image.

Elle reçoit ainsi une bourse et un accompagnement juridique d’un an afin de l’aider dans la poursuite de son projet.

© Camille Gharbi© Camille Gharbi
© Camille Gharbi© Camille Gharbi

© Camille Gharbi

© Camille Gharbi

Explorez
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
© Christophe Berlet
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
« Quand j’étais petit, ma mère m’a interdit de faire de la boxe Thaï. Elle disait que dans son pays, c’était pour les mauvais garçons. »...
Il y a 2 heures   •  
Écrit par Agathe Kalfas
Au Musée de la Femme, la photographie déploie son langage universel
© Camelia Shahat
Au Musée de la Femme, la photographie déploie son langage universel
Jusqu'au 31 octobre 2024, le Musée de la Femme de Marrakech accueille Photographie : le langage universel, une exposition imaginée avec...
02 mai 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Focus #72 : Mohamed Bourouissa esquisse les lignes de force d’une révolte
05:07
© Fisheye Magazine
Focus #72 : Mohamed Bourouissa esquisse les lignes de force d’une révolte
C’est l’heure du rendez-vous Focus ! Ce mois-ci, et en l’honneur de Signal, sa rétrospective, accueillie jusqu’au 30 juin 2024 au Palais...
01 mai 2024   •  
Écrit par Fisheye Magazine
XXH 15 ans questionne la société de l’excès
© Andres Serrano
XXH 15 ans questionne la société de l’excès
Jusqu’au 29 juin 2024, la Fondation Francès célèbre ses 15 ans à travers l’exposition XXH 15 ans - Temps 1. Par les œuvres des artistes...
01 mai 2024   •  
Écrit par Costanza Spina
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
© Christophe Berlet
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
« Quand j’étais petit, ma mère m’a interdit de faire de la boxe Thaï. Elle disait que dans son pays, c’était pour les mauvais garçons. »...
Il y a 2 heures   •  
Écrit par Agathe Kalfas
Ces séries de photographies réalisées au flash
© Nicolas Hrycaj
Ces séries de photographies réalisées au flash
En ce milieu de printemps, à mesure que les nuits s’écourtent, les flashs des appareils photo se multiplient pour immortaliser la douceur...
02 mai 2024   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Au Musée de la Femme, la photographie déploie son langage universel
© Camelia Shahat
Au Musée de la Femme, la photographie déploie son langage universel
Jusqu'au 31 octobre 2024, le Musée de la Femme de Marrakech accueille Photographie : le langage universel, une exposition imaginée avec...
02 mai 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Flower Rock : Ana Núñez Rodriguez verse des larmes d’émeraude
© Ana Núñez Rodríguez
Flower Rock : Ana Núñez Rodriguez verse des larmes d’émeraude
Aujourd’hui encore, l’extraction de cette pierre charrie de nombreuses croyances et légendes. C’est ce qui a captivé Ana Núñez Rodríguez...
02 mai 2024   •  
Écrit par Cassandre Thomas