« Je shoote de manière intuitive, et je passe beaucoup de temps à observer mes clichés pour réaliser de nouvelles images inspirées de ces premières réalisations », confie Clayton Cotterell. Ce photographe américain est tombé amoureux du 8e art à l’âge de 14 ans et ne cesse depuis d’expérimenter avec le médium. Dead ringer, expression d’argot signifiant « copie conforme » suit cet étrange processus de création. Au cœur de ce travail, l’artiste a tenté de capturer son environnement tout en interrogeant l’originalité d’une image. Jeux de matière et de compositions rythment ce projet tendant vers l’abstraction. « J’aime me perdre dans une sorte de macro-monde que l’objectif nous permet d’apercevoir », confie Clayton Cotterell. Des tableaux en couleur comme en noir et blanc interrogeant notre capacité à s’approprier une narration en fonction de nos expériences. Poème contemporain, Dead Ringer se lit comme un récit créatif et décousu.
© Clayton Cotterell