Dans le paradis en ruine de Pablo Escobar

15 avril 2015   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Dans le paradis en ruine de Pablo Escobar
Le baron de la drogue résidait autrefois dans un luxueux palais, situé au milieu des Caraïbes. Aujourd’hui, son palace n’est plus que l’ombre de lui-même.

Isla Grande, à une heure de bateau de Carthagène des Indes, ville portuaire de Colombie. Cette île, située dans mer des Caraïbes, est très prisée des touristes pour son eau turquoise et ses plages de sable blanc. Il y a plus de vingt ans, elle a longtemps accueilli le baron de la drogue, Pablo Escobar.

El Patrón habitait dans un palais très luxueux, caché parmi la forêt tropicale. 300 chambres dans des chalets individuels, des salles de bain avec des équipements en or, une hélisurface etc. À l’époque, sa fortune personnelle était estimée à 25 milliards de dollars et le Cartel de Medellín contrôlait 80% du trafic mondial de cocaïne.

© Luke Spencer / Atlas Obscura
© Luke Spencer / Atlas Obscura

Depuis la mort d’El Diablo en 1993, le palais n’est plus que l’ombre de lui-même. Mauvaises herbes, murs fissurés.. Dame nature a repris ses droits et le lieu semble abandonné… En réalité, le palais est désormais un repaire de squatteurs.

© Luke Spencer / Atlas Obscura
© Luke Spencer / Atlas Obscura

Fermé au public, le photographe américain Luke Spencer a eu la chance de s’aventurer à l’intérieur du repaire de Pablo Escobar. Sur le site Atlas Obscura, il y a publié un très beau photo-reportage.

(via Atlas Obscura)

 

 

Explorez
Batul : Transitionner pour se retrouver
© Paul Mesnager
Batul : Transitionner pour se retrouver
Portrait intimiste, Batul suit le voyage initiatique d’une protagoniste dans sa transformation radicale – de genre et de religion – suite...
À l'instant   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Dans l’œil de Phillip Toledano : le coût humain et émotionnel de la guerre
© Phillip Toledano
Dans l’œil de Phillip Toledano : le coût humain et émotionnel de la guerre
Cette semaine, plongée dans l’œil de Phillip Toledano, qui signe We Are At War. Dans ce projet, l’artiste conceptuel entend réécrire le...
09 décembre 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Mame-Diarra Niang : photographe de l'évanescence
© Mame-Diarra Niang
Mame-Diarra Niang : photographe de l’évanescence
Remember to Forget, à la Fondation Henri Cartier-Bresson, est la première monographie française de Mame-Diarra Niang. Dans ses séries...
05 décembre 2024   •  
Écrit par Costanza Spina
Paris 2024 : Terrain de jeux pour les photographes
Sarah Aubel / Paris2024
Paris 2024 : Terrain de jeux pour les photographes
De l’émotion, du sport, un moment historique. Trois des 15 photographes commissionné·es par Fisheye Manufacture pour couvrir les Jeux de...
05 décembre 2024   •  
Écrit par Marie Baranger
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Batul : Transitionner pour se retrouver
© Paul Mesnager
Batul : Transitionner pour se retrouver
Portrait intimiste, Batul suit le voyage initiatique d’une protagoniste dans sa transformation radicale – de genre et de religion – suite...
À l'instant   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Julien Lombardi remporte le prix Photographie & Sciences 2024
© Julien Lombardi, Planeta, UV 395 nm, 2024
Julien Lombardi remporte le prix Photographie & Sciences 2024
Le jury de la quatrième édition du prix Photographie & Sciences a récompensé Julien Lombardi. Sa série primée, Planeta, prend pour...
10 décembre 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
La sélection Instagram #484 : gastronomie à outrance
© agvstin / Instagram
La sélection Instagram #484 : gastronomie à outrance
Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine sont gourmand·es. Sur les images, le sucre, l’envie et les plaisirs de la table...
10 décembre 2024   •  
Écrit par Marie Baranger
Dans l’œil de Phillip Toledano : le coût humain et émotionnel de la guerre
© Phillip Toledano
Dans l’œil de Phillip Toledano : le coût humain et émotionnel de la guerre
Cette semaine, plongée dans l’œil de Phillip Toledano, qui signe We Are At War. Dans ce projet, l’artiste conceptuel entend réécrire le...
09 décembre 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet