Dans le cadre du parcours digital dédié aux femmes photographes Elles X Paris Photo, nous présentons, durant dix jours, les auteures mises en avant en vidéo. Sara Imloul s’exprime aujourd’hui sur son rapport à la magie et décrit sa pratique de la calotypie.
Cette année, pour pallier l’annulation de l’édition 2020 au Grand Palais à la suite des restrictions sanitaires, le ministère de la Culture présente, en association avec Paris Photo, et avec le soutien de Women In Motion – un programme de Kering – un parcours digital dédié aux femmes photographes, Elles X Paris Photo.
C’est Karolina Ziebinska-Lewandowska, conservatrice au cabinet de la photographie du Centre Georges-Pompidou, qui en a assuré le commissariat. Pour l’occasion, elle a réuni près de 40 femmes, jeunes, confirmées, peu connues ou ayant marqué l’histoire de la photographie. Le site présente l’ensemble des artistes du parcours, une trentaine d’interview écrites, ainsi que dix entretiens filmés. Y sont également publiées des infographies sur la place des femmes dans la photographie en France (d’après des études du ministère de la Culture).
« Pour moi, l’art et la création ont un lien très fort avec l’imaginaire, la métaphysique, la magie, le passé, les fantômes, les souvenirs… » annonce Sara Imloul. Née en 1986, la photographe française entretient un lien particulier avec la mise en scène. C’est d’ailleurs par le théâtre qu’elle en est venue au 8e art. Elle développe cet intérêt avec la calotypie, un procédé technique ancien qui la fascine et dont elle explique les secrets dans le cadre de l’entretien filmé réalisé pour le parcours Elles X Paris Photo. Comme tant d’autres, elle se sent concernée par la sous-représentation de la femme dans la société : « Dans la politique, dans l’écologie, dans tout. Pas plus dans la photo que dans le cinéma ou ailleurs » précise-t-elle. Claude Cahun, Sally Man, Sarah Moon… Telles sont les photographes qui l’inspire au quotidien.
Un entretien à découvrir sur le site Elles X Paris Photo, et à poursuivre avec un échange filmé.
© Lucas Hauchard et Anaïs Viand
© Sara Imloul