Instigué en 1999 par France Conventions, Art Paris a su s’imposer au fil des ans comme le rendez-vous printanier incontournable de la sphère artistique française, mais également internationale. Animée par une volonté de mettre en lumière la pluralité des pratiques modernes et contemporaines, la foire se tourne régulièrement vers les scènes créatives qui dépassent nos frontières. Pionnière en bien des aspects, elle a été la première au monde à partir d’une analyse de cycle de vie pour développer une démarche d’écoconception. Cette dernière privilégie notamment la proximité et les circuits courts en matière de transports et de flux de visiteurs. Dans le prolongement de son attrait pour l’art et l’environnement, la manifestation a choisi de célébrer sa 25e édition en l’articulant tout naturellement autour des thématiques de l’engagement et de l’exil.
Du 30 mars au 2 avril prochain, 134 galeries venues de 25 pays différents investiront le Grand Palais Éphémère et déclineront leur perception du sujet. Parmi 44 institutions à rejoindre Art Paris Art Fair cette année se trouve la Fisheye Gallery. Pour sa première participation à l’évènement, celle-ci présentera les œuvres d’Almudena Romero, de Léa Habourdin, d’Ilanit Illouz et de Laure Winants. Si toutes ont en commun d’esquisser les nouveaux contours de la photographie contemporaine, elles se livrent tout autant à un discours autour de la matière qui converge, en creux, vers le devenir de l’environnement. Cette inclination partagée a d’ailleurs donné naissance aux Alchimistes du sensible, une exposition à (re)découvrir sur nos cimaises parisiennes jusqu’au 6 mai 2023.
© à g. Ilanit Illouz, à d. Almudena Romero
© Léa Habourdin
© Laure Winants
Image d’ouverture © Léa Habourdin