Les coups de cœur #216

03 décembre 2018   •  
Écrit par Anaïs Viand
Les coups de cœur #216

Emma Masciotti livre sa vision sur Londres et Frédéric Agius transforme et raconte une réalité altérée. Voici nos deux photographes coups de cœur de la semaine.

Emma Masciotti

Emma Masciotti, photographe italienne étudie à Londres, au London College of Communication.
« J’ai toujours été fascinée par la photographie, j’ai commencé à utiliser un boîtier pour capturer des situations et des événements trop difficiles à décrire avec des mots », se souvient-elle. Emma préfère des clichés aléatoires aux mises en scène. Les images composant sa série La signora di Tooting Broadway documente un quartier au sud de Londres dans lequel elle a vécu, Tooting Broadway. « Un endroit particulier, fait de contraste et de diversité ». En parcourant ses images, le lecteur rencontre entre autres une femme « qui vit dans la rue de Tooting et qui a fait de ce banc sa maison depuis des années maintenant. Ses amis ? Les passants et les magasins ». Emma signe ici un portrait singulier de Londres, où les problèmes de logement demeurent.

© Emma Masciotti © Emma Masciotti © Emma Masciotti

© Emma Masciotti

Frédéric Agius

Frédéric Agius devient photographe en 2014, en achetant un vieil argentique Russe (Zorki 4). Pour ce dernier, la photographie est « la possibilité de raconter les choses, tout en passant par le filtre de la subjectivité de chacun. »
Curieux, le photographe aime transformer, en témoigne sa série Altered reality. « J’ai fait, avec les composants qui m’entourent, une radiographie émotionnelle de l’instant. C’est un moyen de montrer comment le temps transforme la réalité », confie-t-il. Dans ces clichés, l’image devient une douce représentation d’une « réalité définitivement altérée ».

© Frédéric Aigus © Frédéric Aigus © Frédéric Aigus

© Frédéric Aigus© Frédéric Aigus

© Frédéric Agius

Image d’ouverture © Frédéric Agius

Explorez
À Arles, Jules Ferrini capture le noir solaire
© Jules Ferrini
À Arles, Jules Ferrini capture le noir solaire
À travers deux séries, Noires sœurs et Modern Sins, Jules Ferrini plie la lumière et le temps pour faire vibrer l’obscurité d’un...
26 juillet 2024   •  
Écrit par Hugo Mangin
Gangs de chats, pigeons dérobés ou espions : ces séries de photos sur les animaux
© Chloé Lamidey
Gangs de chats, pigeons dérobés ou espions : ces séries de photos sur les animaux
Chiens, chats, ours, éléphants ou encore pigeons, apprivoisés, sauvages ou même espions, parmi les séries présentées sur les pages de...
23 juillet 2024   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Onironautica : les rêves lucides, l’IA des êtres humains
© Ludivoca De Santis
Onironautica : les rêves lucides, l’IA des êtres humains
Collections d’images venues de rêves lucides, Onironautica de Ludovica De Santis interroge, au travers de mises en scène intrigantes...
19 juillet 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Le Jardin du Lunch : les boulettes de Proust
© Pascal Sgro
Le Jardin du Lunch : les boulettes de Proust
Entre nostalgie et humour, le photographe belge Pascal Sgro saisit, dans sa série en cours Le Jardin du Lunch, la bienveillante laideur...
19 juillet 2024   •  
Écrit par Hugo Mangin
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Jeux olympiques : ces séries de photographies autour du sport
© Cait Oppermann
Jeux olympiques : ces séries de photographies autour du sport
Ce vendredi 26 juillet est marqué par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. À cette occasion, nous vous...
Il y a 7 heures   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Transcendance par Kyotographie : promenade contemporaine au Japon
© Iwane Ai. A New River series, 2020. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Transcendance par Kyotographie : promenade contemporaine au Japon
À l’occasion des dix ans du Festival, Kyotographie investit les Rencontres d’Arles pour la première fois. L’exposition...
Il y a 9 heures   •  
Écrit par Marie Baranger
À Arles, Jules Ferrini capture le noir solaire
© Jules Ferrini
À Arles, Jules Ferrini capture le noir solaire
À travers deux séries, Noires sœurs et Modern Sins, Jules Ferrini plie la lumière et le temps pour faire vibrer l’obscurité d’un...
26 juillet 2024   •  
Écrit par Hugo Mangin
Robin de Puy : partout, l’eau au centre du paysage
© Robin de Puy
Robin de Puy : partout, l’eau au centre du paysage
L'exposition Waters & Meer - Robin de Puy revient sur deux séries de la photographe néerlandaise. Un hommage aux populations rurales...
25 juillet 2024   •  
Écrit par Costanza Spina