Aldebarán Solares explore les limites de la mémoire et Yohan Terraza tente de s’approprier la montagne. Voici nos coups de cœur de la semaine.
Yohan Terraza
« Mount est née de l’idée qu’il me fallait m’approprier la montagne, la raconter de l’intérieur mais uniquement de mon point de vue. Des années que j’y cherche le paysage, des années que je vois que mon regard a changé, que je perçois la montagne comme un refuge plus noir que jamais et, toujours plus fascinant
», confie Yohan Terraza. Ce dernier ne cherche à repenser la photo, mais son histoire : « les montées, les attentes, les plénitudes, les feux, les nuits. La vie là-haut ». Le photographe nous rapporte ses images des Pyrénées mais aussi des Alpes et de la Norvège.
© Yohan Terraza
Aldebarán Solares
Lauréat de l’édition 2018 de GESTE Paris, Aldebarán Solares scrute les limites de la mémoire dans ses photographies. Sa série Umbral (« seuil », en français) évoque la frontière entre les souvenirs et l’oubli. Les images, souvent modulées ou inventées, conditionnent notre vision et notre histoire. Le photographe mexicain, intrigué par le processus de (dé)construction d’une image, n’hésite pas à marquer ses clichés d’un trou noir pour dévoiler la fragilité de nos pensées et de la propre photographie.
© Aldebarán Solares