Fils d’un grand poète roumain, Eli Lotar est né en France mais a grandi en Roumanie. C’est parce qu’il est passionné de cinéma qu’il revient dans son pays natal en 1924. Il a pour idée de faire carrière à Paris. Au lieu de ça, il découvre la photographie. Germaine Krull, photographe des années 1920-1930, lui apprend les bases techniques de cette nouvelle discipline. Cette exposition montre à quel point son travail est emprunt d’humanité et de sensibilité. Elle dévoile aussi sa démarche en tant qu’artiste et homme engagé. Il a longtemps pratiqué le photomontage à partir de ses propres clichés et ceux de Germaine Krull. Ses clichés des abattoirs témoignent de son intérêt pour la photographie documentaire. Eli Lotar est l’un de ceux qui accorde un intérêt au cadrage comme en témoigne son fameux cliché de la main d’un sculpteur tenant un oursin. Comment a-t-il concilié ses deux passions, le cinéma et la photographie ? Voici l’histoire d’un artiste mystérieux.
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une émission diffusée le dimanche sur France Inter, de 23h15 à minuit.
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Pour plus d’informations, direction le site du Jeu de Paume : www.jeudepaume.org
Eli Lotar (1905 – 1969)Du 14 février au 28 mai Jeu de Paume 1, Place de la Concorde – 75008 Paris