« À travers la photographie, nous souhaitons créer un espace où les images remplacent le silence, où l’art devient voix », indique l’appel à candidatures 2025 des Mesnographies. Lors de sa prochaine édition, le festival abordera la thématique sensible et taboue de l’inceste. Au travers de leurs différents projets, les photographes devront éviter le sensationnalisme pour révéler cette réalité avec justesse et, peut-être, apaiser celles et ceux qui l’ont connue. Toutes les approches sont les bienvenues. Comme à l’accoutumée, l’événement proposera une soirée « table ronde » au cours de laquelle auront lieu des lectures et des échanges. Des personnes livreront notamment leur témoignage. « Nous comprenons que ce sujet puisse être dérangeant, mais nous avons souhaité créer un espace où [il] peut être vu et discuté avec les artistes qui ont soumis leur travail […] », souligne le communiqué.
Modalités de participations :
Pour concourir, il suffit d’envoyer un document PDF contenant une série de vingt images maximum, un texte explicatif et une biographie à l’adresse e-mail suivante : mesnographies@gmail.com. À noter, les projets sélectionnés seront exposés dans un parc accessible à tous les publics, y compris aux enfants. Vous avez jusqu’au 15 octobre 2025 pour participer.
La récompense :
Les photographes retenus feront partie de la sélection officielle de la 6e édition des Mesnographies et seront rémunérés à hauteur de 300 €. Dans ce cadre, leurs œuvres seront exposées dans le parc des Mesnuls, du 6 juin au 19 juillet 2026. Le festival paiera la production de toutes les impressions sur bâches. Lors du week-end d’ouverture, ils seront accueillis chez l’habitant et pris en charge pendant trois jours. Les frais de déplacement ne sont pas pris en compte.