Chaque mois, découvrez, sur l’édition 2.0 du site Elles x Paris Photo deux nouvelles interviews – l’une écrite, l’autre vidéo. Focus, aujourd’hui, sur Maryam Firuzi, artiste iranienne inspirée par la poésie persane et la peinture.
En novembre 2020, Paris Photo et le ministère de la Culture, en association avec Fisheye Magazine, lançaient un site web dédié à Elles x Paris Photo – un parcours physique et numérique mettant en avant les artistes féminines présentes au cœur de la foire. Une manière de leur donner la parole, à travers des interviews écrites et vidéo. Depuis le lancement de l’édition 2.0, en mars dernier, Valérie Belin, Laia Abril, Jun Ahn, Alison Rossiter, Judith Joy Ross, Cig Harvey, Barbara Probst et Malala Andrialavidrazana se sont succédé. Découvrez aujourd’hui Maryam Firuzi, dont l’œuvre, influencée par la poésie persane, emprunte à la peinture et la calligraphie pour explorer des notions clés de son quotidien : la culture et les traditions.
Née en 1986, Maryam Firuzi vit et travaille à Téhéran. C’est après avoir étudié le cinéma à l’université qu’elle se tourne vers le 8e art. Un médium qui lui permet d’imaginer des compositions plus conceptuelles. « Je suis convaincue que les médiums sont liés les uns aux autres. La calligraphie m’a appris la discipline et le dévouement. La peinture, la liberté d’expression, et la littérature, la bonne manière de développer et d’articuler mes idées », confie-t-elle. Nourrie par ces différentes techniques, elle développe une œuvre riche, ancrée dans l’histoire de son pays natal.
« Lorsque je fais référence à des enjeux contemporains iraniens, j’essaie toujours de l’étudier sous un aspect différent. Je pense que je ne peux être une grande admiratrice de mon héritage iranien que si je parviens à être très critique envers lui », précise la photographe. Consciente de la dichotomie existant au sein de la société iranienne – qui développe deux types d’éducation en parallèle : l’officielle, dans les écoles, et l’officieuse, apprise au sein des familles – Maryam Firuzi ne cesse de produire des images aussi belles qu’engagées. Une manière pour elle de « fissurer les murs qui se tiennent entre ces deux mondes ».
Un entretien à découvrir sur le site Elles X Paris Photo.
© Maryam Firuzi