Pour celles et ceux qui ont manqué le palmarès du Nikon Film Festival 2020

09 avril 2020   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Pour celles et ceux qui ont manqué le palmarès du Nikon Film Festival 2020

Pour cette 10e édition, le thème « une génération » du Nikon Film Festival a inspiré plus de 1200 participants. Dans un contexte inédit, le palmarès a été annoncé en vidéo et en direct, le 13 mars dernier. Lumière sur les créations récompensées. 

La 10e remise de prix du Nikon Film Festival s’inscrit dans les annales. Au premier plan d’un Grand Rex vide se trouve Alexandre Dino, membre de l’organisation du festival et Cédric Klapisch, réalisateur et président du jury. Le confinement ne permettant pas de grandes festivités, le palmarès 2020 a été annoncé le 13 mars en direct sur Youtube depuis la célèbre salle parisienne. Pour cette nouvelle édition, le thème « une génération » a inspiré un nombre record de cinéastes. Fisheye vous dévoile le palmarès officiel ainsi que ses coups de cœur.

Yiórgos – Grand Prix du Jury et Prix des Médias

En 1967, alors âgé de 7 ans, Yiórgos imagine sa future vie loin de son pays natal, la Grèce. À travers des images d’archives personnelles et publiques, cette réalisation trace le récit d’une génération entière faite d’espoir, d’optimisme, et de rêves. 

 

© Lily Papamiltiades et Marion Grépin

© Lily Papamiltiades et Marion Grépin  

Je suis désiré – Mention Spéciale du Jury 

Deux hommes s’aiment. Ils souhaitent adopter. S’entame alors un long processus de validation auprès des services sociaux. « Quand l’enfant sera en âge de comprendre, comment vous lui expliquerez qu’il est différent ? ». Un témoignage actuel et plus que nécessaire. Bienvenu Désiré.

 

© Julien Laz Glòries

© Julien Laz Glòries

Lovers – Prix de la Meilleure Photographie

La caméra virevolte dans le tourbillon de l’amour. Le texte de Roméo et Juliette se faufile au gré des générations et des origines. L’amour reste alors le même, tendre et puissant. 

 

© Alexandre Brisa

© Alexandre Brisa / Directeur de la photographie : Franck Brett

Les Temps Modernes – Prix des Écoles

Les apparences sont parfois trompeuses. Édouard est-il vraiment ce séducteur irrésistible ? Pas vraiment… Les Temps Modernes résonnent tristement dans notre actualité. Un hommage particulier à un personnel dévoué. 

 

© Studio Jams

© Studio Jams

La suite du palmarès officiel :

© Matthieu Ponchel et Prïncia Car

  • Spooning – Prix d’Interprétation Féminine et Masculine pour Pénélope-Rose Lévèque et Guillaume Duhesme

© Sarah Heitz de Chabaneix

© Sébastien Maggiani

© Rémi Parisse

© Franck Marchand

La sélection Fisheye : 

Les Éveillé

Derrière la réalisation de cette pépite remplie d’un humour fantasque se cachent les frères Leclercq. Vous assistez à la projection d’un documentaire biographique sur l’étonnante famille Éveillé. Il s’en dégage une atmosphère digne de Jean-Pierre Jeunet. On ne vous en dit pas plus… Effet de surprise garanti ! 

 

© Simon et Thibault Leclercq

© Simon et Thibault Leclercq

Slurp

Insupportables, inaudibles, écœurants… Les « bruits de bouche » lors d’un repas en famille peuvent rapidement devenir source de conflit. Ici, un petit fils observe avec attention les « slurp » de sa mamie jusqu’à trouver une solution de paix. Un court métrage où l’image entre en osmose avec le bruitage et la musique. 

 

© Florent Hill

© Florent Hill

Je suis Cyrano

Une comédienne d’origine maghrébine entre sur un lieu de tournage. Le directeur de casting s’oppose au port de son voile. La femme débute alors une tirade autour de ce morceau de tissu plus que symbolique. Un talentueux pied de nez aux préjugés.

 

© Salah Issaad et Réda Seddiki

© Salah Issaad et Réda Seddiki

Nous sommes immortels 

« Tu sais Emma, je fais partie de cette génération d’hommes qui se croyaient invincibles. Peut-être même, immortels », entendons-nous dans cette lettre audio d’un père à sa fille. Lorsque les parents restent dévoués de la naissance… jusqu’à la mort. Une création d’émotion. 

 

© Natacha Giler

© Natacha Giler

The Wait

Une adolescente attend « LE » tant désiré premier message suite à un rendez-vous amoureux. Le scénario s’inscrit dans notre ère générationnelle. La forme, colorée, géométrique et poétique, nous attendrit. Une belle réussite pour cette représentation d’un amour frais et innocent.

 

© Thibaut Buccellato

© Thibaut Buccellato

Je suis un bout de scotch

Un don d’organe, une mère peu présente dans le passé et une vieille photo de famille. Ce court métrage vous touchera par sa justesse et sa mélancolie d’un temps perdu. 

© Priscilla Lopes

© Priscilla Lopes

Image d’ouverture © Simon et Thibault Leclercq

Explorez
Fisheye #73 : vivre d'Amour et d'images
© Jenny Bewer
Fisheye #73 : vivre d'Amour et d’images
Dans son numéro #73, Fisheye sonde les représentations photographiques de l’amour à l’heure de la marchandisation de l’intime. À...
05 septembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
RongRong & inri : « L'appareil photo offre un regard objectif sur le sentiment amoureux »
Personal Letters, Beijing 2000 No.1 © RongRong & inri
RongRong & inri : « L’appareil photo offre un regard objectif sur le sentiment amoureux »
Le couple d’artiste sino‑japonais RongRong & inri, fondateur du centre d’art photographique Three Shadows, ouvert en 2007 à Beijing...
04 septembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Dans l’œil de Valentine de Villemeur : un réfrigérateur révélateur
© Valentine de Villemeur
Dans l’œil de Valentine de Villemeur : un réfrigérateur révélateur
Cette semaine, nous vous plongeons dans l’œil de Valentine de Villemeur. La photographe a consigné le parcours de sa procréation...
01 septembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Yu Hsuan Chang : des femmes et des montagnes
G-Book © Yu Hsuan Chang
Yu Hsuan Chang : des femmes et des montagnes
Dans des collectes effrénées d’images, la photographe taïwanaise Yu Hsuan Chang transcrit autant la beauté de son pays que la puissance...
25 août 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Sandra Calligaro : à Visa pour l'image, les Afghanes sortent de l'ombre
Fahima (17 ans) révise dans le salon familial. Elle suit un cursus accessible en ligne sur son smartphone. Kaboul, Afghanistan, 24 janvier 2025. © Sandra Calligaro / item Lauréate 2024 du Prix Françoise Demulder
Sandra Calligaro : à Visa pour l’image, les Afghanes sortent de l’ombre
Pour la 37e édition du festival Visa pour l’Image à Perpignan qui se tient jusqu’au 14 septembre 2025, la photojournaliste Sandra...
05 septembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Fisheye #73 : vivre d'Amour et d'images
© Jenny Bewer
Fisheye #73 : vivre d'Amour et d’images
Dans son numéro #73, Fisheye sonde les représentations photographiques de l’amour à l’heure de la marchandisation de l’intime. À...
05 septembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Nicole Tung, ultime lauréate du Prix Carmignac !
Diverses espèces de requins, dont certaines sont menacées d'extinction, tandis que d'autres sont classées comme vulnérables, ont été ramenées à terre à l'aube par des pêcheurs commerciaux au port de Tanjung Luar, le lundi 9 juin 2025, à Lombok Est, en Indonésie. Tanjung Luar est l'un des plus grands marchés de requins en Indonésie et en Asie du Sud-Est, d'où les ailerons de requins sont exportés vers d'autres marchés asiatiques, principalement Hong Kong et la Chine, où les os sont utilisés dans des produits cosmétiques également vendus en Chine. La viande et la peau de requin sont consommées localement comme une importante source de protéines. Ces dernières années, face aux vives critiques suscitées par l'industrie non réglementée de la pêche au requin, le gouvernement indonésien a cherché à mettre en place des contrôles plus stricts sur la chasse commerciale des requins afin de trouver un équilibre entre les besoins des pêcheurs et la nécessité de protéger les populations de requins en déclin © Nicole Tung pour la Fondation Carmignac.
Nicole Tung, ultime lauréate du Prix Carmignac !
La lauréate de la 15e édition du Prix Carmignac vient d’être révélée : il s’agit de la photojournaliste Nicole Tung. Pendant neuf mois...
04 septembre 2025   •  
Écrit par Lucie Donzelot
RongRong & inri : « L'appareil photo offre un regard objectif sur le sentiment amoureux »
Personal Letters, Beijing 2000 No.1 © RongRong & inri
RongRong & inri : « L’appareil photo offre un regard objectif sur le sentiment amoureux »
Le couple d’artiste sino‑japonais RongRong & inri, fondateur du centre d’art photographique Three Shadows, ouvert en 2007 à Beijing...
04 septembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger