Adepte de l’autoportrait, le photographe d’origine sénégalaise Gabriel Dia met son corps en scène pour exprimer ses émotions. Au rythme de danses traditionnelles, ou même sublimé par des jeux de contrastes, des aquarelles, son travail s’imprègne de l’univers LGBTQIA+ et encourage une quête insatiable de liberté. « Depuis l’adolescence, j’ai été confronté à ce choix entre l’hétérosexualité et l’homosexualité, et pourtant à l’intérieur de moi, j’étais, et je suis toujours persuadé qu’on peut tomber amoureux d’un être et pas d’un genre », nous confiait-il, en ce début d’année. Un hymne à la tolérance, à découvrir à la Fisheye Gallery, du 20 janvier au 5 mars 2022. En attendant, découvrez qui se cache derrière ces œuvres aussi sensibles que colorées à travers son portrait chinois !
Si tu étais…
Une de tes images ?
Que je sois visible ou non, toutes mes images sont des autoportraits. Je les suis toutes.
Un sujet rêvé ?
L’amour – seul l’amour sauvera le monde.
Un décor à photographier ?
La mer, je ne peux pas vivre sans elle.
Un compte Instagram ?
Un secret ?
J’ai un vieux caleçon sur la tête, transformé en cagoule.
Un morceau de musique ?
de Kate Bush.
Un genre photographique ?
J’adore l’accident.
Une période historique ?
Le futur.
Une ville ?
Elche, en Espagne.
Quelqu’un avec qui réaliser un projet ?
Mon chéri !
Un animal ?
Un chien.
Un livre ?
de Paolo Roversi.
Un conte ?
Tadjabone, un conte sénégalais.
Une exposition ?
Sarah Moon au Musée d’Art moderne
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Une couleur ?
Le bleu.
© Gabriel Dia