On connaît son travail sur la culture Internet, comme The 9-Eyes of Google Street View, une fenêtre sur le monde vu par Google, ou encore Kool-Aid Man in Second Life, où son avatar est plongé dans le fameux monde virtuel. Ses vidéos, comme Still Life (Betamale), plongée abyssale dans les sites web fétichistes, formaient déjà une œuvre immersive totale. Jon Rafman : l’artiste que la réalité virtuelle attendait. Cet article, rédigé par Fabbula est à retrouver dans notre hors-série Réalité Virtuelle.
Depuis deux ans, Jon Rafman continue ses explorations avec la réalité virtuelle et conçoit avec le studio de Samuel Walker – figure incontournable de la VR – des installations de réalité mixte dans lesquelles les frontières entre réel et virtuel sont fluides et poreuses. Sa dernière œuvre in situ, View of Harbor, était présentée en avril dernier à l’Institut d’art contemporain (ICA) de Boston, face à la mer. Reproduite dans le casque, la vue des environs ne tarde pas à s’assombrir, avant qu’une vague géante ne surgisse à l’horizon, ne submerge le visiteur, et qu’un monstre marin ne l’avale pour révéler un monde post-Internet peuplé de sensations et d’espaces étranges.
© Jon Rafman, réalité virtuelle développée par le studio Samuel Walker
Cet article est à retrouver dans Fisheye hors série Réalité Virtuelle, disponible en kiosque.