Cette semaine, la rédaction vous présente le travail de deux photographes. Il y a d’abord Guillermo et ses images d’amour et Adrian Morris qui a documenté un village situé à l’est du Ghana, Dzita. Voici nos deux coups de cœur de la semaine.
Guillermo Kult
Pour Guillermo, l’important n’est pas de s’autoproclamer photographe, l’essentiel est de « réaliser des images ou des vidéos et de partager la façon dont on voit le monde […] Quelque chose que vous apprenez en vivant, et quelque chose qui vous apprend à vivre ». Telle est sa définition du médium. À chacune de ses images est associée une émotion particulière. Ici, la joie et l’amour. « Durant un été, pendant près d’un mois, Margot a vécu chez moi, à Barcelone. C’était la première fois que nous passions autant de temps ensemble. Plus qu’une histoire d’amour, c’est un processus créatif que nous avons développé. Et d’une certaine façon, notre relation est pour nous comme une œuvre d’art incluant l’expérience vivante », raconte l’artiste amoureux.
© Guillermo Kult
Adrian Morris
Très souvent, Adrian Morris, un australien basé à Barcelone photographie en voyageant. Pour cette sériée intitulée Mamishie, il a voyagé dans l’est du Ghana, à Dzita pour documenter la lagune de sel et les travailleurs qui se battent pour garder leurs terres et leurs emplois. « J’y ai découvert une petite communauté qui perpétue les traditions et les croyances des régions du Ghana, du Togo et du Bénin. J’ai rencontré des personnes pratiquant divers rituels et danses, autant d’outils permettant de communiquer avec les esprits et leurs dieux. Au sein du village de Dzita, j’ai photographié le sanctuaire fétiche de « Mamishie » et ses habitués. Mamishie est une prêtresse fétiche connue pour ses talents de guérison », raconte Adrian.
© Adrian Morris