Focus sur les cinq découvertes préférées des lecteurs, présentées en décembre 2020 sur le site de Fisheye : Tristan Hollingsworth, Henriette Sabroe Ebbesen, Lorenzo Catena, Sasha Mongin et Hervé Chatel.
1. Tristan Hollingsworth
Tantôt romantiques tantôt graphiques, ses créations évoquent des univers familiers, où l’intime, le charnel et la liberté prennent le pas sur nos frayeurs. Comme une valse langoureuse, les sujets favoris de Tristan Hollingsworth ne cessent de réapparaître et deviennent une présence réconfortante, captivante.
© Tristan Hollingsworth
2. Henriette Sabroe Ebbesen
Artiste visuelle et étudiante en médecine, Henriette Sabroe Ebbesen, 26 ans, s’inspire des sciences pour déformer le réel. Fascinée par les lois de physique, les structures mathématiques, elle puise dans ce savoir pour mettre en lumière le surréalisme de notre quotidien.
© Henriette Sabroe Ebbesen
En saisissant l’unicité du lieu, ses formes et sa géométrie cachée, Lorenzo Catena manipule habilement la lumière pour révéler les liens invisibles entre les sujets. « Je m’intéresse aux choses cachées dans mon inconscient. Quand je prends des photos, je cherche à les analyser dans les détails que je capture et le monde que je construits ».
© Lorenzo Catena
4. Sasha Mongin
« Au début du confinement, je me suis sentie comme un personnage de cartoon que la Covid-19 avait gelé sur place, doté d’un super pistolet cryogénisant », se souvient Sasha Mongin une photographe travaillant le portrait mis en scène. Alors, à défaut de pouvoir se retirer dans son congélateur, l’artiste a figé et réunit dans sa série Covid -19°C des objets personnels l’accompagnant dans le monde normal, ou plutôt dans le monde d’avant : « le monde extérieur hors confinement ». Voyage, sport, spectacle vivant, ou encore coquetterie. Tous symbolisent la liberté, et l’hédonisme.
© Sasha Mongin
5. Hervé Chatel
« Faire la queue à l’occasion d’une sortie très attendue, et tendre l’oreille pour écouter les discussions à propos du film, se retrouver à l’ouverture d’une salle presque tout seul, manger un plat avec ma chérie avant une projection au Méliès, à Montreuil, ou tout simplement se laisser transporter par une histoire et se couper de la réalité ». Plus que la séance de cinéma, ce sont ces à-côtés qui manquent surtout à Hervé Chatel, photographe de rue installé à Paris. Le 14 mars, écran noir pour les cinémas français. Coup dur pour le photographe passionné par le 7e art. Nuit américaine n’est pas qu’une balade dans les rues parisiennes, c’est un véritable hommage au milieu.
© Hervé Chatel
Image d’ouverture © Lorenzo Catena