Focus sur les trois découvertes préférées des lecteurs, présentées en septembre dernier sur le site de Fisheye : Kate Sweeney, Shane Rocheleau et Marta Bevacqua.
1. Kate Sweeney
La portraitiste américaine Kate Sweeney capture la beauté brute des femmes. Ses images aux couleurs vives subliment la diversité des corps et proposent une nouvelle vision de la nudité. Pour Kate Sweeney, la photographie est une véritable thérapie. Depuis l’adolescence, elle ne cesse de capturer le monde et les corps qui l’entourent. « Lorsque j’ai commencé ma puberté, j’ai compris que la photo pouvait soigner les maux », explique-t-elle. « Prendre des portraits et autoportraits m’a aidé à savoir à quel point les images ont un impact sur l’estime de soi, à réaliser que le corps humain est une œuvre d’art ». Portraitiste, Kate s’attache à déceler la force de chacun de ses modèles. « Je veux qu’elles se sentent à l’aise. C’est pourquoi je les laisse s’habiller, se maquiller et se coiffer comme elles le souhaitent », précise-t-elle. « Je photographie beaucoup mes amiEs, mais la photo m’a aussi aidé à nouer de nouvelles relations ».
© Kate Sweeney
2. Shane Rocheleau
documente les comportements humains. Dans son projet You are the masters of the fish and birds and all the animals, il étudie la notion de patriarcat aux États-Unis. Un récit sociologique traité avec une grande justesse. Rencontre avec l’artiste.
© Shane Rocheleau
3. Marta Bevacqua
L’italienne Marta Bevacqua commence la photographie alors qu’elle n’a que 17 ans. Sensible à l’art, elle retrouve dans le médium la poésie et la force des livres et des tableaux qu’elle apprécie. Après avoir terminé le lycée, elle démarre sa carrière et se lance dans la photographie de mode. Pourtant, c’est loin des studios que Marta puise son inspiration. « J’aime la nature, dans tous les sens du terme », explique-t-elle.
© Marta Bevacqua
Image d’ouverture © Kate Sweeney