Pour le 6ᵉ volume d’IIKKI, Touch Dissolves, le photographe Yusuf Sevinçli dialogue avec le compositeur/violoncelliste Aaron Martin. Un sublime ouvrage disponible depuis le 12 juillet.
« Yusuf Sevinçli ne s’attarde pas. Il marche, il explore, il observe, il shoote et il repart. Il collectionne, avec une certaine obsession, des bouts de réalité qui sont toujours différents, mais ils peuvent finalement trouver une correspondance et devenir une série d’images. » Difficile d’être en désaccord avec Santi Oliveri (galerie Filles Du Calvaire).
Un arbre, une poignée de main, des corps et de sublimes paysages. La vision de la réalité de Yusuf Sevinçli est paisible et glaçante à la fois. La balade commence. Une douce mélodie raisonne avec une série d’images fantomatiques. Violon, violoncelle et piano s’entremêlent au fur à mesure que les pages se tournent. On découvre alors des bribes de réalité qui se dissolvent pour mieux se rassembler. Plus tard, l’orgue se réveille et nous entrons dans un chapitre qui gagne en intensité. Aaron Marton se révèle être un violoncelliste de talent. Voici un sublime ouvrage qui clôture la série d’IIKKI centrée sur la photographie noir et blanc – Erwan Morère et Renato D’Agostin pour les deux précédentes publications.
Touch Dissolves, IIKKI Editions, 38,50 €, 96 p, 500 exemplaires.
© Yusuf Sevinçli