La plateforme artistique A(c)rt for Beirut lance une vente d’œuvres d’art solidaire, afin de soutenir et d’aider les Libanais. Craquez avant le 1er octobre !
Depuis le 4 août 2020, le Liban souffre. L’explosion qui a détruit Beyrouth a fait de nombreuses victimes et a enlisé la population entière. Mais comment agir, comment aider lorsque des milliers de kilomètres nous sépare d’une crise ? Le 15 septembre, les graffeurs libanais Spaz, EpS et Exist ont lancé A(c)rt for Beirut, une plateforme artistique et solidaire. Depuis, une vingtaine d’auteurs venus de Bruxelles, Paris, ou encore New York les ont rejoints. L’objectif ? Collecter un maximum de fonds pour apporter un soutien financier direct à la population.
Faire évoluer la situation
Photographes, graffeurs, illustrateurs… Les artistes d’Ar(c)t for Beirut sont tous intimement liés au Liban – ils y ont travaillé, vécu, voyagé. Sur cette plateforme, ils mettent en vente leurs créations, et tentent de faire évoluer la situation. Pour participer, pas besoin d’être un collectionneur fortuné : les prix oscillent entre 20 € et 2000 €. Une manière d’acquérir une œuvre tout en réalisant une bonne action !
Parmi les photographies mises en vente, celles de Lisa Miquet documentent l’émergence de la scène graffiti au cœur du pays. Un travail extrait de Bombing Beirut, une série documentaire de 8 épisodes diffusée par Canal +. Doctorante en sociologie de l’art du Moyen-Orient et photographe, Joséphine Parenthou a fait de Beyrouth sa maison. Là-bas, elle s’intéresse aux sensations échangées entre les sujets humains et urbains, et réalise des clichés tendres et humanistes. Benjamin Rifon, quant à lui, voyage aux quatre coins du monde, sans jamais lâcher son boîtier. Au Liban, il réalise chemistry graffiti, un hommage à quatre citoyens de Beyrouth qui peignent leur ville et imaginent une nouvelle communauté. Une série urbaine et colorée.
Vous pouvez participer à la vente jusqu’au 1er octobre. Rendez-vous par ici !
© Benjamin Rifon
© à g. Lisa Miquet, à d. Zepha
© Lisa Miquet
© Joséphine Parenthou
Image d’ouverture : © Joséphine Parenthou