Cette semaine, Brigitte Patient se rend à Sète, et découvre la nouvelle édition du festival ImageSingulières. Lumière, ensuite, sur le dernier numéro de Fisheye, et son dossier sur la photographie sociale.
Cap sur Sète, où le festival de photographie documentaire ImageSingulières fête ses dix ans. Au sein de cette nouvelle édition, ouverte jusqu’au 27 mai, se trouvent de nombreuses expositions parmi lesquelles l’œuvre du photographe résident Stéphane Couturier, qui explore l’espace urbain. Ses clichés, qu’il qualifie de « fragments photographiques » proposent des images en double exposition transformant la ville en un monde étrange et onirique. Stéphane saisit dans chaque image deux moments distincts, et les fusionne pour créer une « immersion photographique ». À travers ses créations, il observe le parcours de l’œil. « Par quoi va-t-il être attiré ? Par quoi va-t-il finir ? » Une mise en scène unique de l’urbain.
© Stéphane Couturier
Brigitte Patient s’intéresse ensuite à la sortie du nouveau numéro de Fisheye, et reçoit Éric Karsenty, rédacteur en chef du magazine. Dans ce nouvel opus, Fisheye s’intéresse à la photographie sociale, une pratique militante proche parente de la photographie documentaire. La revue s’interroge : « Comment capter l’attention du public ? Quelle position entre témoignage et activisme ? Comment associer geste artistique et citoyen ? » Tantôt ironiques, tantôt intimes, les clichés éclairent ceux que l’on oublie et mettent en avant des problèmes sociaux que l’on ne voit plus, ou que l’on ne veut plus voir.
© Yohanne Lamoulère
Image d’ouverture : © Christian Lutz