Cédric Dubus imagine des temps de pause en se faufilant dans les interstices de la banalité. Il trace une route imaginaire au cœur de paysages gris. Le voyage n’est pas initiatique, il n’est que vagabondage incertain. La force de l’imaginaire érige erreurs de parcours et accidents en événements extraordinaires. Le photographe n’hésite pas à rester sur le bord de la route, au pied de l’horizon, pour laisser le quotidien se mêler à la tristesse des rêves. Il règne sur la planète Mute une inquiétante étrangeté. Cet article, rédigé par Jessica Lamacque, est à retrouver dans Fisheye #4.
© Cédric Dubus