« Quand j’étais petit, ma mère m’a interdit de faire de la boxe Thaï. Elle disait que dans son pays, c’était pour les mauvais garçons. » Et pourtant, c’est par la pratique de ce sport de combat réputé violent, qu’à presque 40 ans le photographe Christophe Berlet opère un retour à ses origines thaïlandaises dans un élan vital de guérison. En 2018, il s’inscrit au club PMT, pour Pantin Muay Thaï, situé en banlieue parisienne. C’est un choc culturel pour celui qui a grandi dans une petite ville pavillonnaire d’Ile-de-France. Il découvre la street culture, la banlieue, ses habitant·es et ses codes. Les coachs sont bénévoles et le club fréquenté surtout par les jeunes du quartier. Petit à petit, le photographe trouve sa place en venant s’entraîner plusieurs fois par semaine, son boîtier jamais loin de ses gants de boxe. « Aujourd’hui, c’est comme ma famille » confie-t-il. Endossant le rôle du grand frère, il s’investit dans la vie du club et il n’est pas rare qu’on l’invite, lui et son appareil, à immortaliser une fête d’anniversaire. Ses cadrages sont naïfs et ses coups de flashs bruts. Les corps sont dans l’effort ou dans le lâcher-prise d’après-match et des vestiaires, on y sent la sueur et la fraternité de ce lieu clos. « Mon style photographique est très influencé par ma boxe. Tout doit être intuitif, automatique et simple. Comme un sportif qui, à force de répétitions, s’en remet au savoir du corps et choisit sa stratégie en fonction de la situation. »
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
© Christophe Berlet
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