Martin a 25 ans. Il a grandi en pleine nature dans le sud de l’Ardèche. Il travaille dans le même laboratoire que Diane, au Muséum national d’histoire naturelle, dans le cadre de sa thèse sur les relations entre les espèces et leur habitation. Diane quant à elle est ingénieure écologue. Tous les deux sont passionnés par la nature, dans laquelle ils trouvent leur inspiration pour la photographie. Ils ont testé pour nous ces trois boîtiers et leurs optiques.
Fisheye: L’Olympus OM-D E-M5 Mark II est la nouveauté de cette sélection. Que donne-t-il en macro ?
Diane
: Je ne connaissais pas du tout ce type d’appareil – les hybrides – et j’ai trouvé qu’il était vraiment facile à transporter tout en ayant une qualité d’image assez impressionnante. L’objectif 60 mm Macro présentait un très bon piqué, mais je regrette l’absence de bague de débrayage. En macro, tu dois pouvoir jongler rapidement entre les deux, et passer à chaque fois par le menu de l’appareil est vraiment une perte de temps.
Martin: Je n’ai pas trouvé la prise en main fabuleuse, il est trop petit pour moi. Je pense que ça mériterait d’ajouter le grip pour plus de confort et une meilleure autonomie. Autonomie que j’ai trouvé assez faible par rapport au reflex. Ensuite, il est vraiment truffé de boutons: une fois que tu le maîtrises vraiment bien, ce doit être super. En ce qui concerne l’objectif, j’ai trouvé très pratique la touche qui permettait de choisir la tranche de distance de mise au point.
Vous possédez tous les deux un reflex. Qu’avez-vous pensé du Nikon D610 et du 90 mm Macro de Tamron ?
Diane
: J’avais toujours travaillé avec des APS-C jusqu’à présent, donc j’ai été bluffée par la qualité du capteur plein format. Tu peux faire des agrandissements impressionnants sans perte de netteté. L’objectif est assez fonctionnel, la focale est très bien pour ce type de photo et il possède un bouton pour bloquer la mise au point selon les classes de distance, très pratique en macro.
Martin: J’ai été un peu déçu par la qualité de fabrication de l’optique. Venant des objectifs argentiques, c’est peut-être normal que ça me fasse cet effet-là. En outre, je préfère les focales plus longues, entre 100 et 150 mm. Pour le D610, j’ai trouvé la prise en main excellente, on est bien stable, le viseur est extrêmement clair, l’appareil réagit très vite et la montée en ISO est impressionnante…