Dissection du corps humain

22 mai 2019   •  
Écrit par Mélanie Baume
Dissection du corps humain

Sujets insolites ou tendance, faites un break avec notre curiosité de la semaine. Signe Emma, artiste polyvalente de 36 ans, installée à Copenhague, n’hésite pas à brouiller la frontière entre réalisme et surréalisme. La preuve en images avec sa série In The Flesh.

Diplômée en communication visuelle à l’Université de Kingston et au Royal College of Art, au Royaume-Uni, Signe Emma est retournée vivre dans sa ville natale à Copenhague, au Danemark, pour travailler en tant que motion designer en freelance. Sa série In The Flesh, à l’apparence artificielle et inspirée de l’univers 3D, illustre sa fascination pour cette esthétique numérique.

Fascinée par la mise en scène, l’artiste s’inspire aussi du surréalisme et de natures mortes. En résultent des récits fictifs et intrigants. « Mon travail est inspiré par le mouvement surréaliste. Un rêve, une illusion, j’aime voir comment le regard humain parvient à saisir et fusionner les objets qui nous entourent », explique l’auteure. Signe Emma ne cesse d’expérimenter. Elle combine et juxtapose des créations 3D avec des objets du quotidien.

Une obsession pour la matérialité

La série In The Flesh est née d’une collaboration avec Theodoulos Polyviou, un artiste installé à Londres. Tous deux ont développé l’envie d’explorer la matière et le corps humain à travers le 8e art et l’utilisation d’un logiciel 3D. Un moyen de questionner les besoins de perfection et l’obsession de l’homme pour la matérialité. « C’est là que le corps humain disséqué n’est plus fiable, que le contexte apparaît comme inattendu et les expérimentations deviennent absurdes et divertissantes », confie l’artiste. Sac plastique renfermant des morceaux de doigts, mâchoire noyée au fond d’un verre d’eau, visage fragmenté… Leurs mises en scènes perturbent le spectateur et invitent à réfléchir sur la notion de beauté.

© Signe Emma

© Signe Emma

© Signe Emma© Signe Emma

© Signe Emma© Signe Emma© Signe Emma

© Signe Emma with the collaboration of Theodoulos Polyviou

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