Découvrez le sixième épisode de Focus, notre rendez-vous hebdomadaire ! À la croisée de la vidéo et du podcast, ce format immersif donne la parole à vos photographes préféré·e·s. Installez-vous confortablement et plongez cette fois-ci dans l’univers d’Alain Keler.
Vous le savez, au sein de la rédaction Fisheye, on aime autant les photos que leurs récits ! Alors, nous avons lancé, en mars dernier, un objet multimédia, dont le sixième épisode sort aujourd’hui. Chaque semaine, les artistes se dévoilent et partagent avec nous quelques anecdotes ! Dans ce nouveau volet, Alain Keler succède à Emily Graham, Brandon Tauszik, Camille Gharbi, Corentin Fohlen et Pixy Liao. Membre de l’agence MYOP, le photojournaliste et photographe documentaire a découvert, en 2020, une quarantaine de films oubliés. Près d’un demi-siècle plus tard, il replonge, à travers eux, dans un voyage en Amérique dans les années 1970. Une collection que nous avions accueillie à la Fisheye Gallery l’année dernière.
« Je me suis rendu à New York parce que, lors d’un tour du monde que je faisais, j’avais rencontré Sheila, une Américaine dont j’étais tombé amoureux. Je suis parti la rejoindre et j’y suis resté plusieurs années. Le week-end – ou quand j’avais du temps libre – j’allais prendre des photos, New York étant une ville excessivement vivante et photogénique », raconte Alain Keler. Grand Central Station, Central Park, le brouhaha des voyageurs qui se hâtent dans le hall de la gare emblématique, la musique des festivités qui donnent à voir la richesse des cultures, l’importance de l’immigration dans ce gigantesque espace urbain… Immergé·es dans les images de l’auteur, on devine le tumulte, la singularité, le charme de la Grosse Pomme. Une énergie contagieuse qui ne peut nous laisser de marbre. « Là-bas, les gens ont cette espèce de tolérance. On peut arriver habillé·es n’importe comment, faire n’importe quoi, on vous regarde, mais on ne vous reproche rien, c’est ce que j’ai beaucoup aimé », ajoute l’artiste.
Redécouvrez, dans ce sixième épisode de Focus, ce fabuleux projet !