« Que l’on se réfère au début de son histoire et au discours de François Arago devant l’Académie des sciences en 1839 pour revendiquer la photographie comme une invention française, ou à des travaux contemporains comme ceux de l’artiste non binaire Zanele Muholi (en couverture de ce numéro), qui nous rappelle à quel point une image peut impacter nos consciences, la photographie demeure une construction éminemment politique. » C’est ainsi que Benoît Baume, le directeur de la rédaction et de la publication de Fisheye ouvre son édito de ce 49ème numéro.
Cet été, le magazine a fait peau neuve : nouvelle maquette, et nouvelle manière de traiter les sujets. Dans ce deuxième opus né de la refonte, on vous conte plusieurs histoires. Celles de pays qui existent envers et contre tous, de la chair des avions, de visages en reconquête d’identité, de couleurs qui font et défont l’amour, du Libéria qui expie depuis deux siècles les fautes de l’Occident, et enfin de la recréation de l’univers.
Le Fisheye 49 est disponible en kiosque, et sur le store.
© Zanele Muholi