À l’approche de la fête de la musique, les corps s’échauffent, les instruments sortent des étuis. Les photographes de notre sélection Instagram de la semaine documentent le monde de la nuit et les moments hors du temps qu’offrent concerts et défilés.
@module.able
Une lumière franche émane des photographies de l’artiste caché derrière le pseudo module.able. Prises au flash le jour, sous les LED et lasers des discothèques la nuit, leur éclairage artificiel les plonge dans une dimension onirique. Foules dansantes et ses déambulations engagées s’emparent des images de l’artiste qui accentue l’euphorie de l’instant en lui donnant un aspect surréel.
@mario_ermoli
Liberté du corps, gestes affranchis des codes sociétaux, la danse s’inscrit dans le régime de la folie comme une rupture avec une norme établie. Les photographies « Compulsive Danse » et « Suddenly, our favorite Song » de la série Ordinary Madness de Mario Ermoli mettent en scène cette corrélation. Créées à l’aide de l’intelligence artificielle, elles révèlent un univers étrange où les mouvements convoquent à la fois inquiétude et effervescence.
@etharis
Les images d’Ethel Grévoul placent le·a spectateur·ice au cœur des soirées qu’elle capture. Les personnes qu’elle saisit au flash, parfois de manière très rapprochée, deviennent sous son objectif de véritables protagonistes. C’est à travers celleux qui la peuplent et l’animent que l’artiste célèbre la vie nocturne, où les corps avec magie se détachent de l’obscurité.
@runae__
Difficile de ne pas se sentir emporté·e par le mouvement que suggèrent les photographies d’Alberto Rondin. Cliché flou en noir et blanc, image au flash et objectif fish-eye, l’artiste ne capture pas seulement des instants de fête mais nous en transmet les sensations. Dans la fosse d’un concert à Bologne ou au Venezia Hardcore Fest, Alberto Rondin parvient à se saisir de l’ambiance, jusqu’à nous donner l’impression d’en entendre les mélodies qui se jouent.
@matihldeuh
Les photographies de l’artiste @matihldeuh semblent altérées par la musique elle-même. Comme des négatifs aux couleurs luminescentes, les zones d’ombres aux grains prononcés prennent un aspect pailleté. Le son, irradiant les images, se fait presque tangible.