Pour Sandeep Dhopate, il n’y a pas d’au-delà. Pas de terre promesse qui nous attend après notre vie sur terre ; le vrai monde élyséen est celui qui nous entoure. Pour faire valoir sa thèse, le photographe met en scène des portraits d’un Éden sur terre. D’après lui, l’invention religieuse de l’ « au-delà » est à l’origine de la discorde humaine et de la dégradation de l’environnement. « Notre planète est la véritable terre promise, le vrai paradis, et on le détruit dans l’espoir égoïste d’accéder à un lieu inconnu » nous confie-t-il. Sa photographie est une performance ; il crée l’irréel pour mettre en lumière les vices du réel .
![One with the Universe © Sandeep Dhopate. Images en edition limitée disponibles à la Public House of Art https://publichouseofart.com/artists/sandeep-dhopate](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2017/05/2_One-with-the-universeSandeepDhopatefisheyemagazine.jpg)
Un symbolisme puissant
L’intention du photographe est de créer des visuels poignants pour attirer l’attention du spectateur et l’emmener à réfléchir sur son message. Ses images « propres » et simples ne laissent de place à aucune interférence entre le symbole et le public. Rien dans ses clichés est laissé au hasard. L’aspect homogène des sujets vise à révéler l’identité collective de l’humanité ; une unité qui dépasse l’individualité narcissique de chacun. Les paillettes représentent l’avidité, les bijoux la soif de pouvoir, et les couronnes le désir humain de suprématie. « La réalité est présentée comme surnaturelle, mais finalement ne pourrait pas être plus réaliste, » nous dit Sandeep, « ce qui paraît surréel est une remarque sarcastique sur notre société ».
![The Hunter © Sandeep Dhopate. Images en edition limitée disponibles à la Public House of Art https://publichouseofart.com/artists/sandeep-dhopate](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2017/05/3_The-HunterSandeepDhopatefisheyemagazine.jpg)
Un propos local et universel
La critique sociale du photographe est inclusive et transculturelle, mais pour l’exprimer il se sert des codes de sa terre natale. Des fortes références à la sculpture, au cinéma, à l’art dramatique indien nourrissent l’esthétique de la série. Les couleurs choisies comme l’absence de profondeur de certaines photos nous rappellent la tradition artistique de l’Inde. « Je m’inspire de l’histoire indienne pour exprimer une vérité universelle », nous dit-il. Pour lui, la photographie est un langage absolu, un moyen d’aller au-delà des frontières pour soumettre ses questions provocantes à l’humanité entière.
![11_The-weak-are-capturedSandeepDhopatefisheyemagazine.jpg](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2017/05/11_The-weak-are-capturedSandeepDhopatefisheyemagazine.jpg)
![](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2017/05/15_Ugly-TruthSandeepDhopatefisheyemagazine-580x869.jpg)
![](https://fisheyemagazine.fr/wp-content/uploads/2017/05/7_The-enforcersSandeepDhopatefisheyemagazine-580x869.jpg)
En (sa)voir plus
→ Découvrez l’intégralité du travail de Sandeep Dhopate sur sonsite Internet : sandeepdhopate.com
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→ Achetez sa série en edition limitée à la Public House of Art www.publichouseofart.com