Cette semaine, la rédaction a retenu le travail de deux photographes fascinés par le quotidien. Nacho Riaza et Nicolas Sibertin présentent tous deux leurs journaux photographiques. Voici les coups de coeur de la semaine.
Nacho G. Riaza
« Je suis un photographe autodidacte espagnol. Mon travail est un mélange de portraits musicaux », annonce Nacho, l’auteur de ce Tumblr composé exclusivement de triptyques. Cette galerie d’images « un peu chaotique » se lit comme un carnet de bord révélant de précieux instants du quotidien. Un autre rituel de Nacho ? Flâner sur la plage. Son boîtier à la main, il se sent puissant : « J’ai la chance de montrer le monde à ma manière, tel que je le vois. » Et quand il s’agit de réaliser un portrait, la reconnaissance l’envahit : « Je suis heureux de voir que mon modèle a confiance en moi et qu’il me livre un morceau de lui-même », confie-t-il.
© Nacho G. Riaza
Nicolas Sibertin
Nicolas, 26 ans, a commencé la photographie en 2012, parallèlement à ses études de sociologie. « Bluffé par l’oeuvre des photographes humanistes du 20ᵉ siècle, je décide d’acheter mon premier réflex et de sillonner Paris, en noir et blanc jusqu’à obtenir un premier thème », se souvient-il. Aujourd’hui, Nicolas travaille en couleurs. « Entre autres attiré par la peinture, la musique électronique, la philosophie et la méditation, mon inspiration provient essentiellement de l’observation de mon quotidien. J’attache une importance particulière aux petits détails qui peuvent devenir des sujets particulièrement intéressants : une porte, un mur, une fenêtre ou un reflet. Le must, c’est de tomber sur une situation graphiquement parfaite incluant un ou plusieurs personnages », explique-t-il.
© Nicolas Sibertin