Focus sur deux photographes français : Olivier Marchesi et Max Guy-Joseph. Le premier est passionné par la photographie humaniste et le second par le surréalisme et l’abstraction. Voici les coups de cœur #245.
Olivier Marchesi
Photographe français né en 1977, Olivier Marchesi s’est tourné vers le 8e art après une formation en sciences politiques. Membre du studio Hans Lucas, il a exposé ses travaux en France et en Russie, où il a habité durant quatre années. C’est là-bas qu’il a développé son projet Pour vous, il n’existe ni patrie ni exil, un ouvrage mêlant photographies et écrits soviétiques. Passionné par la photographie humaniste, l’artiste a délaissé l’être humain au profit du paysage pour capturer ce pays. En utilisant le révélateur lith, une méthode ancienne de tirage noir et blanc rappelant l’estampe, Olivier Marchesi apporte une dimension picturale à ses images. Minimalistes et brumeux, les clichés subliment une nature sauvage et froide, un paysage évoquant le lointain. Un bel hommage à la culture russe et à son territoire.
© Olivier Marchesi
Max Guy-Joseph
Derrière le pseudo de Max Guy-Joseph se cache un Bordelais de 38 ans qui fait de la photographie en amateur depuis une vingtaine d’années. « Cette pratique n’est pas venue par hasard, car mon père – lui aussi féru de photo – possédait plusieurs appareils argentiques et numériques. Il m’a transmis nombre de ses hobbies, et particulièrement la photographie. Aujourd’hui, c’est une passion, un besoin, une drogue », explique-t-il. Depuis deux ans, ce dernier se tourne vers la composition graphique. « Expositions multiples, reflets, textures, ombres et lumières, mes photos tentent modestement de retranscrire, en argentique ou en numérique, une réalité liée à l’infime, au détail, ainsi qu’à l’impression. » Très tôt, il a été marqué par le surréalisme, l’abstraction et les travaux d’artistes aussi divers que Man Ray, Brassaï, André Kertész, Jackson Pollock, Jean-Michel Basquiat et tant d’autres. « Je conçois bien souvent mes photos comme des tableaux abstraits, où les formes interagissent entre elles, et deviennent complémentaires », conclut-il.
© Max Guy-Joseph