Italie, Chine, Maroc, Amazonie… Qu’ils s’aventurent aux quatre coins du monde pour documenter les cultures étrangères, les changements climatiques, ou simplement la beauté de notre planète, les photographes ne cessent de nous faire voyager. Retour sur les périples les plus marquants de ces derniers mois !
Théo Saffroy
Passionné par les cultures et pays étrangers, Théo Saffroy s’est rendu au Kirghizistan, nation d’Asie centrale. À travers Kok Boru steppes by step, il documente un sport populaire et atypique, pratiqué sur des chevaux, et ses joueurs, aussi fous que touchants.
© Théo Saffroy
Jeanne Pieprzownik
Photographe plasticienne, Jeanne Pieprzownik peint ses images de tons bariolés pour rehausser la splendeur du monde. Utilisant la retouche comme un pinceau, elle applique un baume sur son environnement. Un filtre fantaisiste, révélant un charme fragile, mourant, dont l’éclat doit être à tout prix protégé.
© Jeanne Pieprzownik
Anargyros Drolapas
Passionné par une exploration de l’universalité du mythe et de l’influence des souvenirs, le photographe grec Anargyros Drolapas a imaginé Leaving the light of the sun autour de l’Odyssée d’Homère. Allégorie de la condition humaine, le voyage héroïque d’Ulysse condense les notions qui obsèdent le photographe.
© Anargyros Drolapas
Imane Djamil
s’intéresse à Tarfaya – une ville qui se fait lentement engloutir par le sable. Avec Atlantide KM 130 (80 Miles to Atlantis), la photographe marocaine dépeint, sur fond de recherche postcoloniale, une communauté qui, au quotidien, fait face à la catastrophe écologique.
© Imane Djamil
Patrick Wack
Dans Dust, le photographe français Patrick Wack explore la province chinoise Xinjiang – terre des Ouïghours et de leur répression. Fruit d’un travail de quatre ans, l’ouvrage mêle images et paroles d’experts pour tenter de faire émerger une catastrophe qui demeure invisible.
© Patrick Wack
Florence Goupil
Réalisée en 2020, en pleine crise du Covid-19, la série Shipibo-Konibo: The Healing Plants de Florence Goupil s’intéresse à l’impact du virus sur les peuples de l’Amazonie. Privées de soins durant cette période violente, les populations indigènes renouent avec leurs traditions et se soignent avec les plantes.
© Florence Goupil
Henerico Rossi
teinte ses clichés d’une palette de couleurs estivale. Durant ses pérégrinations urbaines, il capture des rues fleuries, des maillots de bain colorés, ou encore des fontaines rafraîchissantes. Et le tout compose un voyage dépaysant.
© Henerico Rossi
Jean-Michel André
Réalisée entre l’évacuation de la « jungle » de Calais en 2016 et différents voyages autour du bassin méditerranéen, Borders de Jean-Michel André retrace les territoires d’errance. À travers les paysages désertiques, l’espoir se mêle à la solitude et l’horizon avec l’absurdité des frontières.
© Jean-Michel André
Cecilia Sordi Campos
Série métaphorique imaginée au lendemain d’une rupture, Tem Bigato Nessa Goiaba se lit comme une renaissance. Dans les paysages brûlants de son Brésil natal, la photographe Cecilia Sordi Campos imagine un récit complexe, croisant sa propre histoire à celle d’un peuple entier.
© Cecilia Sordi Campos
Jake Mein
C’est de la solitude que l’artiste néo-zélandais tire sa créativité. Le photographe est aussi influencé par les paysages et la culture de son pays. Et sa série Six for gold résulte d’un travail au long cours : pendant près de 10 ans, il a questionné les notions d’appartenance, d’identité, et de détérioration de lieux familiers.
© Jake Mein
Image d’ouverture : © Jeanne Pieprzownik