L’étrange paresse de Lydia Roberts

30 décembre 2022   •  
Écrit par Pablo Patarin
L'étrange paresse de Lydia Roberts

Artiste d’origine britannique, Lydia Roberts vit aujourd’hui dans le sud-ouest de la France, partageant son temps entre l’enseignement de l’anglais, la photographie et la peinture. En 2009, à l’âge de 13 ans, sa découverte de Flickr lui permet de découvrir un cercle de photographes talentueux qui l’incitent à développer sa passion. Des rencontres qui lui permettent également de développer sa curiosité visuelle et qui façonnent sa vision artistique en tant que moyen d’expression personnel. Souhaitant susciter l’intrigue, l’humour et l’espoir, ses clichés sont dictés par son instinct, la lumière et les êtres ou objets qui croisent son chemin. L’autrice qualifie son approche photographique de curieuse, déséquilibrée, mais aussi paresseuse – un adjectif qu’elle ne perçoit pas péjorativement, et qui lui permet de s’offrir le temps de la création et de la réflexion. Ainsi, elle nourrit son processus par le repos, l’équilibre mental et physique. « Les créatif·ves sont souvent préoccupé·es par les processus et le savoir-faire technique, qui peuvent être utiles, mais pour moi, prendre soin du « véhicule créatif » par lequel passe le travail est tout aussi important, sinon plus. », précise-t-elle. Inspirée par Francis Bacon ou encore Man Ray, Lydia Roberts développe également un goût pour l’étrange et le surréalisme, donnant à ses clichés une dimension introspective, parfois torturée, au travers de jeux d’ombre et de matière perturbants. Son audace créative la conduit ainsi vers des productions graphiques expressionnistes, où se mêlent son amour des médiums pictural et photographique.

 

© Lydia Roberts

© Lydia Roberts

© Lydia Roberts

© Lydia Roberts

© Lydia Roberts

© Lydia Roberts

© Lydia Roberts

© Lydia Roberts

© Lydia Roberts

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