Mario

19 juillet 2016   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Mario
Mario Duplantier, batteur du groupe de metal Gojira, nous livre ses impressions sur notre sélection de boîtiers.

Originaire du sud-ouest de la France, Mario, 35 ans, grandit entre un père dessinateur, ancien photographe à l’armée, et une mère prof de yoga, très portée sur les arts. Encouragé à développer sa créativité dès son plus jeune âge, Mario se dirige vers la musique et se met à la batterie à 11 ans. En 1996, il fonde, avec son frère Joe Duplantier, le groupe de metal Godzilla, qui deviendra Gojira en 2001 et qui connaît aujourd’hui un succès international.

Touche-à-tout, Mario s’exprime également dans la peinture, le dessin et la photographie, et réalise avec son frère, mais aussi sa sœur Gabrielle Duplantier, photographe, et sa femme Anne Deguehegny, vidéaste, toute l’imagerie autour du groupe : visuels live, pochettes d’albums et photographies des membres. À l’occasion de la sortie de leur dernier album, Magma, Mario a embarqué les boîtiers du Caméra Test de Fisheye sur les premières dates de la tournée européenne du groupe.

Fisheye Magazine : D’où vient ton goût pour la photographie ?

Mario : Mon père était photographe à l’armée et il n’a jamais arrêté de faire de la photo, on avait même une chambre noire à la maison. Ma mère était assez excentrique et créative, elle nous poussait à dessiner, à peindre, à faire du théâtre. Puis ma sœur Gabrielle est tombée amoureuse de la photo. Je la regardais travailler, faire ses tirages dans la chambre noire, ça a eu un impact sur moi : le mystère de ses photos, la beauté de ses noir et blanc, l’aspect mystique autour de ses images m’a beaucoup inspiré.

Tes premiers pas dans la photo ?

Je devais avoir 24-25 ans, on avait notre première tournée américaine avec Gojira et je me suis acheté un petit compact numérique pas cher pour capter le voyage, faire une sorte de carnet de route. Ça ne faisait pas cinq minutes que j’avais l’appareil que je m’amusais déjà avec les effets, je soufflais sur l’objectif pour faire de la buée. Je me suis mis tout de suite à travailler mes images comme des peintures sur ordinateur, à désaturer ou à renforcer les jaunes, etc.

Que recherches-tu dans un appareil ?

De 25 à 30 ans, je n’ai pas arrêté d’expérimenter. J’ai changé d’appareil pour un compact Lumix un peu plus évolué, puis il m’a lâché, donc je suis passé au reflex Canon 50D. J’ai regretté le Lumix parce que le côté moins performant mais plus créatif du compact me plaisait. Le Canon était trop précis et trop « belle photo », il n’y avait pas de place pour l’aléatoire – et moi, ce sont les accidents qui m’ont toujours plu. Je me suis mis à faire du stop motion et, dans la continuité de cette démarche photographique, à faire un peu de vidéo, notamment parce que ma femme est vidéaste et qu’elle m’a beaucoup inspiré. J’ai cassé mon 50D en faisant trop de stop motion, j’utilisais la rafale comme un dingue. Donc, maintenant, j’ai un Canon 6D que j’utilise surtout pour la vidéo, mais je ne m’éclate pas des masses avec. Il est peut-être trop performant pour moi, là où un compact me donne plus rapidement ce dont j’ai besoin…

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… L’intégralité de cet article est à retrouver dans Fisheye #19, en kiosque actuellement !

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