L’édition 2021 de Paris Photo a commencé, avec, comme chaque année, des invités de marque. Nichée sous les verrières du Grand Palais éphémère, située au Champ-de-Mars face à la tour Eiffel, la foire internationale ouvre ses portes jusqu’au 14 novembre, et voici quelques artistes exposé·e·s à ne pas manquer !
Paul Cupido – Galerie Bildhalle
Amours sous pleine lune, corps étoilés et nature chatoyante… Les créations oniriques de Paul Cupido savent toujours autant nous transporter. Inspiré par l’art et la philosophie japonaise, il crée, avec une mélancolie touchante, des petits poèmes visuels qui réchauffent et adoucissent nos cœurs.
© Paul Cupido / Courtesy Galerie Bildhalle
SMITH − Galerie Les Filles du Calvaire
À l’affiche des 52es Rencontres d’Arles et présent à Deauville à l’occasion de Planches Contact, SMITH revient marquer nos esprits sur les cimaises de Paris Photo. Mue par des interrogations tant philosophiques qu’existentielles, l’artiste s’aventure dans les frontières de l’être et du genre pout créer une œuvre intensément libre.
© SMITH / Galerie les Filles du Calvaire
Anastasia Samoylova − Galerie Caroline O’Breen
À la croisée des outils numériques, l’œuvre d’Anastasia Samoylova propose une relecture du paysage contemporain. Dans ses créations dynamiques, mêlant collages photographiques, 3D ou 2D, elle compose un univers ludique, coloré et interroge notre perception du réel.
© Anastasia Samoylova / Courtesy Galerie Caroline O’Breen
Maisie Cousins − Tj Boulting Gallery
Sensuelle, crue et expérimentale, l’œuvre de Maisie Cousins intrigue et dérange à la fois. Savant mélange de textures, d’éléments naturels, artificiels ou corporels, ses compostions visuelles nous transportent nolens volens dans les abysses de l’étrange.
© Maisie Cousins, Egg, 2019, Archival inkjet print, 79.3 x 118.9 cm, Maisie Cousins. TJ BOULTING
Douglas Mandry − Galerie Bildhalle
« Mon travail se développe en constante réaction à la digitalisation de la photographie », annonce Douglas Mandry, photographe et artiste de 30 ans installé à Zurich. Dans ses compositions, desquelles transparait une revendication écologique, il aime créer du neuf à partir de l’ancien. En travaillant ainsi, il propose une vision fantasmée des paysages et invite l’autre à voyager à ses côtés.
© Douglas Mandry / Galerie Bildhalle
Alice Mann − Afronova Gallery
Pour sa série Drummies, Alice Mann a suivi le quotidien d’une équipe de majorettes de sa ville natale, Cape Town. Dans ce projet, étalé sur plusieurs années, elle a capturé les mutations à la fois physiques et psychologiques de ses sujets, provoquées par le temps. Intime, radieux et juvénile la série d’Alice Mann est d’une joie communicative.
© Alice Mann / Courtesy Afronova Gallery
Mark Mahaney − Galerie Kominek
Désert glaçant, soleil absent, neige immaculée… Presque irréels, les paysages capturés par Mark Mahaney dans sa première monographie Polar Night, nous plongent dans le début d’un thriller. Pour cette série, le photographe américain a passé douze jours en Alaska, à Utqiagvik, où la Nuit polaire dure 65 jours. Un périple marqué par le froid glacial et la solitude.
© Mark Mahaney / Courtesy Galerie Kominek
Sara Punt − Kahmann Gallery
Empruntes de sensualité et de poésie, les créations de Sara Punt sont une ode aux courbes féminines et à ses pluralités. Faite de découpages et de collages, son œuvre, aux accents surréalistes, met en scène des corps dont les mouvements paraissent infinis.
© Sara Punt, Outline, 2020, Archival Pigment print, 90 x 60 cm, Sara Punt, courtesy Kahmann Gallery.
Joana Choumali − Loft Art Gallery
Née en Côte d’Ivoire en 1974, Joana Choumali rend un hommage appuyé à ses origines et sa culture ivoirienne. À travers ses créations visuelles, parées de broderies colorées, elle développe un univers à part, oscillant entre performance sensible et réalisme poignant.
© Joana Choumali / Courtesy Loft Art Gallery
Erwin Olaf – Galerie Rabouan Moussion
Pour la première fois de sa carrière, Erwin Olaf consacre une série à la nature. Il explore dans sa nouvelle série Im Wald le lien que l’homme entretient à son environnement et ouvre une réflexion sur le changement climatique en temps de crise sanitaire. Comme toujours, ses images allient puissance et esthétisme.
Im Wald © Erwin Olaf / Courtesy Galerie Rabouan Moussion