« L’œil humain perçoit plus de nuances de vert que toute autre couleur », annonce Piero Percoco. Et justement, les couleurs ne manquent pas dans les créations de ce photographe italien. Un gros plan sur un plat de spaghetti ou une grenade vitaminée posée sur une vitre brisée, les scènes pigmentées se succèdent mais ne se ressemblent pas. « Je me perds souvent dans mes pensées. Parfois, j’ai l’impression de flotter sur d’autres planètes », confie l’artiste. Autodidacte, Piero Percoco réalise ses premières images avec son smartphone. L’absurdité et les coïncidences du quotidien s’enchaînent dans un univers singulier et coloré. « Tout comme mon caractère, mon approche du médium est extrêmement impulsive. Je pourrais me comparer à un animal… Je n’ai aucune limite ! » explique-t-il. Tout comme Stephen Shore, Micheal Northrup et Guy Bolongaro, Piero Percoco réenchante la banalité. « L’arc-en-ciel est sous-estimé », indique-t-il sur sa galerie Instagram.
© Piero Percoco