Les Vues quotidiennes de Matthias Pasquet, jeune photographe de 27 ans, sont des images glanées de manière instinctive. Le geste photographique est ici brut, vif. L’ensemble compose un mélange aussi éclaté qu’il est composé avec soin. C’est la chronologie des prises de vue qui détermine l’ordre des images. Il y a une cohérence dans les obsessions visuelles de l’artiste. Notamment pour l’humain qui est « comme une présence cachée, une fuite », ainsi que le décrit Matthias. « C’est une forme de jeu avec la banalité. Je tente de rendre signifiants, des détails qui ne le sont pas à première. Ces fragments de ma vie s’articulent comme des histoires autonomes. »



















