Fisheye et l’Institut du monde arabe lancent un concours Instagram autour du thème « Présences du monde arabe dans le paysage de la ville ». Photographes, participez jusqu’au 31 octobre 2019 !
Dans le cadre de la troisième édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain, Fisheye et l’Institut du monde arabe (IMA) s’associent et lancent un concours Instagram ouvert à tous. Le thème ? Présences du monde arabe dans le paysage de la ville. Qu’ils favorisent une approche documentaire ou purement plastique, les photographes sont invités à explorer l’univers urbain, en captant sa diversité : un geste architectural, un fait de société, culturel ou de mode. Pour participer, il vous suffit de publier sur le réseau social une image, en l’accompagnant du hashtag #FisheyexIMA. Le concours est ouvert du 10 septembre au 31 octobre 2019. Plus d’informations dans le règlement du concours.
Un jury, composé de Vladimir Antaki, photographe franco-libanais, Manal Rachdi, architecte, ainsi que des membres de l’IMA, d’Instagram et de Fisheye, dévoilera les noms des finalistes et du lauréat le 20 novembre 2019.
Déstructurer pour faire du beau
C’est l’image de Vladimir Antaki, issue de sa série Beyrouth, mon amour, qui illustre ce concours dédié au monde arabe. Né en 1980, en Arabie saoudite, le photographe a grandi à Paris où il a étudié l’histoire de l’art, avant de déménager à Montréal. En présentant ce projet visuel singulier, l’artiste a immédiatement captivé l’attention des commissaires de la Biennale. Ensemble de montages digitaux évoquant des kaléidoscopes colorés mais aussi les mosaïques emblématiques de l’architecture arabe, Beyrouth, mon amour propose une vision unique du Liban. Pour l’auteur, ce projet présente une ville unie, plaçant au même niveau ses quartiers riches et ses quartiers pauvres. « Il est impossible de deviner si la photo utilisée est celle d’un immeuble de luxe ou celle d’une bâtisse surgie de terre sans permis, où des gens vivent avec moins que le minimum. En somme, le propos est de déstructurer pour faire du beau », confie Vladimir Antaki à l’IMA. Une représentation originale et hypnotique, sublimant la diversité du monde arabe.
Les récompenses :
Un lauréat ainsi que deux finalistes seront récompensés par le jury.
1er prix : une vitrauphanie (autocollant appliqué sur une vitre) durant la soirée de clôture de la Biennale + un abonnement d’un an à Fisheye + un Photobook Vol. 3 + un pass IMA
2e prix : un abonnement d’un an à Fisheye + un Photobook Vol. 3 + un pass IMA
3e prix : un abonnement d’un an à Fisheye + un pass IMA
© Vladimir Antaki