Les couvertures légendaires de Fisheye : Théo Gosselin 

01 mars 2023   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Les couvertures légendaires de Fisheye : Théo Gosselin 

À l’occasion de son dixième anniversaire, l’équipe de Fisheye revient sur les couvertures qui ont marqué son histoire. 57 parutions plus tard, notre magazine a partagé des milliers d’images et permis de belles découvertes. Et pour débuter cette rétrospective inédite, retour sur la couverture du tout premier numéro, signée Théo Gosselin – incontournable photographe de la famille Fisheye. 

En 2023, Fisheye fête sa première décennie d’existence. Dix années de photographie contemporaine, de décryptages, de découvertes de jeunes talents, de rencontres et d’expériences. Avec un brin de nostalgie et beaucoup d’euphorie, l’équipe revient pour ses lecteurices, qu’iels soient ancien·nes ou nouveau·elles, sur les couvertures marquantes de ces 57 publications. Et pour ouvrir cette rétrospective de la meilleure des manières, Fisheye vous re-présente la couverture de son tout premier numéro paru en juillet 2013 : un cliché de Théo Gosselin sur un fond jaune qui captive l’œil…

À l’époque de la création de Fisheye, la rédaction était déjà charmée par la fougue et la démarche artistique de Théo Gosselin. « Avec son road trip américain, ce jeune photographe nous a tout simplement séduits. Parce qu’il reflète bien l’esprit de Fisheye et notre approche de la photographie. Une photographie jeune, décomplexée et pleine d’humanité », expliquions-nous dans la rubrique Les dessous de la couv. Capturée à l’été 2012 à Nashville, cette photo met en scène Cédric, alias Yougo Jeberg, le meilleur ami de Théo Gosselin, sur le toit d’un vieux van Chevrolet bleu. Pour le photographe, alors âgé de 22 ans, il n’était pas question d’être nommé comme tel : « Je passe mon temps à faire des photos pour avoir des souvenirs de mes potes et de ces moments de bonheur quand je serai vieux », déclare-t-il.

Que devient Théo Gosselin ? 

Alors qu’il se contentait de publier ses photos de voyage sur un blog, Théo Gosselin est devenu l’un des plus grands photographes contemporains. Fisheye a assisté de près sur ces dix dernières années à son essor artistique. Après la parution de ses deux premiers ouvrages intitulés Avec le cœur et Sans limites, en 2013 et 2015, il présente en 2021 Roll, une rétrospective de dix années de pérégrinations, éditée par les éditions Fisheye. Fort de son succès, ce dernier ouvrage ressort sous une édition exclusive en 2022. Le photographe normand a profité également de nombreuses expositions de l’ensemble de son œuvre dans toute la France, mais aussi à Vilnius, en Lituanie. En 2019, la Fisheye Gallery d’Arles consacre une grande exposition intitulée Lost & Found, composée d’images de l’artiste et de sa compagne, Maud Chalard, également photographe. 

Aujourd’hui, Théo Gosselin ne cesse de nourrir ses albums par les différents voyages qu’il effectue, le plus souvent aux États-Unis, sa terre d’adoption. Dans ses récents clichés, la pureté et l’instantanéité déjà évidentes il y a dix ans, s’entremêlent. Il profite également de sa notoriété sur les réseaux sociaux pour se faire connaitre auprès de grandes maisons de mode et signe de nombreuses campagnes. Sincères et esthétiques, ses images font toujours battre le cœur de la rédaction. Théo Gosselin et Fisheye, une véritable histoire d’amour pour le 8e art !

© Théo Gosselin

© Théo Gosselin

Explorez
Eulogy : Sander Coers et les traumatismes intergénérationnels
© Sander Coers
Eulogy : Sander Coers et les traumatismes intergénérationnels
Au fil de ses projets, Sander Coers sonde la mémoire en s’intéressant notamment à l’influence que nos souvenirs exercent sur notre...
19 avril 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Patricia Voulgaris, entre rêves et réminiscences
© Patricia Voulgaris
Patricia Voulgaris, entre rêves et réminiscences
L’artiste Patricia Voulgaris ancre sa pratique dans un dialogue entre réalité et fiction. À travers le noir et blanc, elle crée...
16 avril 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
Acedia de Louise Desnos : la douceur de la paresse 
© Louise Desnos
Acedia de Louise Desnos : la douceur de la paresse 
Entre lumière suspendue et tendre mélancolie, Louise Desnos dévoile Acedia, un projet photographique au long cours, sensible et...
16 avril 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Dans l'œil de Lorena Florio : filtrer la lumière
Untitled, de la série Lacerazioni © Lorena Florio
Dans l’œil de Lorena Florio : filtrer la lumière
Cette semaine, nous vous plongeons dans l’œil de Lorena Florio. Dans sa série Lacerazioni, elle donne une impression de...
14 avril 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Kayla Connors : Ô monde réel
© Kayla Connors
Kayla Connors : Ô monde réel
Puisant son inspiration dans le cinéma, Kayla Connors s’empare des codes de la mode pour conter des histoires singulières, ancrées dans...
Il y a 6 heures   •  
Écrit par Ana Corderot
11 séries photographiques qui mettent le Brésil à l’honneur
© Alice Quaresma
11 séries photographiques qui mettent le Brésil à l’honneur
L’année 2025 est marquée par la saison France-Brésil. Ce programme a pour ambition de renforcer les liens entre les deux pays en nouant...
23 avril 2025   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Rephotographier les monts Uinta pour montrer que le changement climatique s’accélère
© William Henry Jackson, 1870 et Joanna Corimanya, Anahi Quezada, et Town Peterson, 2024.
Rephotographier les monts Uinta pour montrer que le changement climatique s’accélère
En septembre 2024, le géologue Jeff Munroe et l’écologiste Joanna Corimanya entreprenaient un trek de 50 kilomètres dans la toundra des...
23 avril 2025   •  
Écrit par Thomas Andrei
Les photographes dans Fisheye célèbrent la Terre, sa fragilité et sa grandeur
Camsuza © Julie Arnoux
Les photographes dans Fisheye célèbrent la Terre, sa fragilité et sa grandeur
Les photographes publié·es sur Fisheye ne cessent de raconter, par le biais des images, les préoccupations de notre époque. À...
22 avril 2025   •  
Écrit par Marie Baranger