Cette semaine, deux lecteurs ont retenu notre attention : Liam Warton avec son journal intime photographique et Sofia Podestà avec sa délicate série plongée dans la brume. Voici nos coups de cœur de la semaine.
Sofia Podestà
« Je ne m’intéresse pas aux gens, j’aime photographier les rochers
», peut-on lire sur le site de Sofia Podestà, jeune photographe autodidacte qui vit en Italie. On distingue pourtant dans sa série Nowhere quelques silhouettes sortant de la brume. « Je vis à Rome et, là-bas, je ne vois pas le brouillard très souvent », confie-t-elle. « Quand il descend, tout s’annule, et le ciel se confond avec le sol ». Pour l’artiste, loin d’être un phénomène météorologique opaque et froid, le brouillard permet au contraire « d’imaginer une nouvelle façon de voir ce qui vous entoure ».
© Sofia Podestà
Liam Warton
Liam Warton vit et travaille à Stockholm, en Suède. Il y a cinq ans, il s’achète son premier boîtier afin de préparer un voyage en Irlande. Depuis, il n’arrête plus. Les images qu’on vous présente ici sont extraites de son journal photo intime, entamé il y a maintenant deux ans et où règnent la mélancolie, la solitude et la nostalgie.
© Liam Warton