Terminé
Exposition

Remember to forget et The Inhabitants

09.1005.01
Fondation Henri Cartier-Bresson
79, rue des Archives, 75003 Paris
www.henricartierbresson.org
Jusqu'au 5 janvier 2025, la Fondation Henri Cartier-Bresson accueille “Remember to forget” et “The Inhabitants”.
25 octobre 2024   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Remember to forget et The Inhabitants
© Mame-Diarra Niang, courtesy of Stevenson Cape Town / Johannesburg / Amsterdam

Le corps noir est au cœur des nouvelles séries de l’artiste française Mame-Diarra Niang. Elle veut le libérer des représentations imposées par des siècles de narration occidentale. Elle cherche donc à « l’abstraire », à travers ce qu’elle appelle des formes de non-portraits. « Qu’est-ce qui fait que je suis moi ? », se demande-t-elle. Sa personnalité ne peut être réduite à une identité fixe, assignée ou assujettie. Elle est constituée d’expériences, de mémoires et d’oublis, et elle est en perpétuelle évolution. En « rephotographiant » des écrans, Mame-Diarra Niang joue volontiers avec les défauts caractérisés de la photographie traditionnelle que sont le flou, les distorsions ou les halos. À la manière d’une psychologue ayant recours aux taches d’encre d’un test de Rorschach pour révéler l’inconscient, elle utilise ces disjonctions de l’imagerie contemporaine comme autant de surfaces de projection. Remember to Forget est la première exposition monographique de la photographe en France.

Lauréat du programme Immersion de la Fondation d’entreprise Hermès, le photographe américain Raymond Meeks a longuement séjourné en France au cours de l’année 2022. Il a photographié le Sud, aux frontières de l’Espagne, ainsi que la côte nord, vers Calais : deux points de passage pour les demandeureuses d’asile en route vers l’Angleterre. Il a choisi de ne pas photographier les visages de celles et ceux qui sont parti·es de chez elleux à la recherche d’un avenir meilleur, mais plutôt les lieux et les traces de leur itinérance. Une chaussure semi-enterrée, une couverture roulée au sol, une veste accrochée aux branches… Le photographe s’est particulièrement intéressé aux espaces inhospitaliers que les migrant·es habitent provisoirement : les fossés, les bas-côtés des axes autoroutiers, les bords des rivières, les terrains vagues. Et les obstacles : bloc de béton, enchevêtrement de ronces ou de barbelés. Une approche guidée par la pudeur et l’empathie. La fondation présente, là aussi, la première exposition monographique du photographe en France.

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