Hascoët Julie
Référencée comme une photographe de terrain, Julie Hascoët ne cesse de documenter les territoires, de la Bretagne au Mexique. « Mon travail oscille entre écriture documentaire et approche poétique, et s’articule autour des notions de ruine, de métamorphose et de résistance », explique-t-elle. En 2016, elle est l’une des lauréates du concours des photographes émergent·es lancé par le Festival La Gacilly, en partenariat avec Fisheye. Sa série Battre la campagne, un chapitre du projet Murs de l’Atlantique, séduit le jury. Depuis 2013, elle propose un dialogue visuel entre les constructions bétonnées (blockhaus, bunkers) héritées de la Seconde Guerre et les free parties, des fêtes clandestines et illégales organisées par des amateurs de musiques électroniques. En documentant ces deux phénomènes, elle questionne le rapport de l’homme à son environnement.