Portraits de stars à l’ancienne

09 avril 2015   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Portraits de stars à l'ancienne
A l’occasion de la dernière édition du Sundance Film Festival, la photographe Victoria Will a troqué son appareil numérique contre un vieux Graflex Super D, en utilisant un très vieux procédé photographique.

Voici un travail qui n’est pas sans rappeler celui de Nadar qui, un siècle plus tôt, réalisait des portraits d’artistes contemporains. Victoria Will est une portraitiste new-yorkaise qui a beaucoup fait parler d’elle au dernier festival de Sundance fin janvier dernier. Pour photographier les artistes présents lors de cette 31e édition, elle a choisi un appareil très particulier: un Graflex Super D, dont les prises de vue ont été exploités au ferrotype. Dans la vidéo ci-dessous, elle explique comment elle a procédé:

Mis au point en 1852, le ferrotype a l’avantage d’être un procédé peu coûteux, contrairement à son prédécesseur le daguerréotype. L’image est produite sur une plaque humide à l’aide d’une émulsion spécifique. Il faut compter entre sept et huit minutes entre la préparation de la plaque et son exploitation au révélateur. Le rendu est magnifique, très contrasté (une prise de vue nécessite une lumière très importante) et les portraits sont bruts et intenses, à l’opposé des images très lisses et retouchées auxquelles nous ont habitué les pages des magazines.

(via Prophoto)

 

Explorez
Ocre : Maxime Antony tisse une mode picturale
© Maxime Antony
Ocre : Maxime Antony tisse une mode picturale
Dans un monde où l’image est souvent éphémère, Maxime Antony nous invite à ralentir. Avec sa série Ocre, le photographe compose un rêve...
14 mars 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
La sélection Instagram #497 : ni blanc ni noir
© collage.art.syb / Instagram
La sélection Instagram #497 : ni blanc ni noir
Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine plongent dans un océan monochrome. Iels sondent les nuances de gris, les noirs...
11 mars 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Les coups de cœur #535 : Clara Vincent et Francesco Freddo
© Francesco Freddo
Les coups de cœur #535 : Clara Vincent et Francesco Freddo
Clara Vincent et Francesco Freddo, nous coups de cœur de la semaine, se sont tous·tes les deux plongé·es dans le médium photographique...
10 mars 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Les images de la semaine du 03.03.25 au 09.03.25 : affirmation de soi et curiosité
© Clémentine Balcaen
Les images de la semaine du 03.03.25 au 09.03.25 : affirmation de soi et curiosité
C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les pages de Fisheye partagent des récits d’affirmation de soi. En parallèle, elles révèlent...
09 mars 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Nos derniers articles
Voir tous les articles
L’exposition Nouvelles Reines face à la houle de l’extrême droite
Nouvelles Reines © Sandra Reinflet
L’exposition Nouvelles Reines face à la houle de l’extrême droite
Depuis quelques jours, l’exposition Nouvelles Reines de la photographe Sandra Reinflet, installée depuis le 19 septembre 2024 – et en...
Il y a 10 heures   •  
Écrit par Marie Baranger
Ocre : Maxime Antony tisse une mode picturale
© Maxime Antony
Ocre : Maxime Antony tisse une mode picturale
Dans un monde où l’image est souvent éphémère, Maxime Antony nous invite à ralentir. Avec sa série Ocre, le photographe compose un rêve...
14 mars 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
L'IA au service de la photographie de mode : chronique d'un outil créatif
Venus in braces (牙套中的维纳斯) © Nemo Chen
L’IA au service de la photographie de mode : chronique d’un outil créatif
L’intelligence artificielle révolutionne l’industrie de la mode, et par extension nos habitudes de consommation des images. Les artistes...
14 mars 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Taras Bychko : un patchwork d’instantanés pour définir l’émigration 
© Taras Bychko
Taras Bychko : un patchwork d’instantanés pour définir l’émigration 
Dans Where Paths Meet, Taras Bychko compose un patchwork d’instantanés et d’émotions pour définir les contours de l’émigration. Pour ce...
13 mars 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet