Terminé
Concours

Emeric Lhuisset : lauréat 2018 de la Résidence BMW

Le 2 mai 2018, la Résidence BMW a désigné son lauréat, parmi 113 participants. C’est Emeric Lhuisset, qui débutera, en septembre, sa résidence à Gobelins, l’école de l’image parisienne.
03 mai 2018   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Emeric Lhuisset : lauréat 2018 de la Résidence BMW

Le 2 mai 2018, la Résidence BMW a désigné son lauréat, parmi 113 participants. C’est Emeric Lhuisset, qui débutera, en septembre, sa résidence à Gobelins, l’école de l’image parisienne.

Après une première sélection permettant à huit photographes – Carlos Ayesta, Darek Fortas, Tatiana Grigorenko, Amandine Joannes, Emeric Lhuisset, Charlotte Mano, Bayete Ross Smith et Morvarid K – de présenter leurs travaux et leurs intentions au jury, c’est Emeric Lhuisset qui est désigné lauréat de cette huitième édition du Prix. Le jury, entre autre composé de François Cheval, directeur artistique de la résidence, a récompensé le photographe pour la pertinence de son travail et la qualité de sa démarche. Emeric remporte donc 6000 €, trois mois de résidence aux Gobelins, ainsi que l’exposition de ses œuvres aux Rencontres d’Arles et à Paris Photos, une opportunité unique, qui permettra à l’artiste de s’immerger dans son travail et de se faire connaître.

Un humanisme bienvenu

Après avoir obtenu un diplôme en géopolitique, Emeric Lhuisset se tourne vers la photographie afin de porter un regard artistique sur le monde. Le photographe détourne les codes, déstructure le réel et sa représentation. Le projet qu’il propose à BMW traite de la migration, un sujet sensible, poussant l’humanité à des réactions qui « l’effraient ». Lui vient alors l’idée de révéler l’envers du décor, et de sublimer la banalité, le quotidien des réfugiés. « Ayant travaillé sur de nombreuses zones de guerre, beaucoup d’amis que je me suis faits en Irak, en Syrie, ou encore en Afghanistan vivent sur la route des réfugiés », explique Emeric. Une démarche profondément humaine, qui touche le jury. Au cours de la résidence, l’artiste projette de faire évoluer sa série vers des monochromes bleus contemplatifs, une métaphore poétique et politique. « Un bleu, couleur de cette mer, où tant disparaissent, mais aussi un bleu qui est celui de l’Europe », précise-t-il.

© Emeric Lhuisset

© Emeric Lhuisset

© Emeric Lhuisset

© Emeric Lhuisset

© Amandine Joannes

© Amandine Joannes

© Charlotte Mano

© Charlotte Mano

© Darek Fortas© Darek Fortas

© Darek Fortas

© Carlos Ayesta© Carlos Ayesta

© Carlos Ayesta

© Morvarid K

© Morvarid K

 

 

Nos derniers articles
Voir tous les articles
Laura Menassa : Beyrouth comme corps et paysage
© Laura Menassa
Laura Menassa : Beyrouth comme corps et paysage
Entre journal intime visuel et témoignage collectif, le travail de Laura Menassa explore la fragilité et la résilience au cœur de...
04 novembre 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
La sélection Instagram #531 : dans le brouillard
© Francesco Topino / Instagram
La sélection Instagram #531 : dans le brouillard
Le ciel s’assombrit, les températures chutent. La vision se brouille. Alors que l’automne nous enveloppe dans une brume quotidienne, les...
04 novembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
5 questions à Charlotte Abramow : le souvenir de Maurice
© Charlotte Abramow
5 questions à Charlotte Abramow : le souvenir de Maurice
Sept ans après la publication de son ouvrage Maurice, tristesse et rigolade, Charlotte Abramow rouvre les pages de l’histoire de son...
03 novembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Les coups de cœur #564 : Lycien-David Cséry et Ana da Silva
© Ana da Silva
Les coups de cœur #564 : Lycien-David Cséry et Ana da Silva
Lycien-David Cséry et Ana da Silva, nos coups de cœur de la semaine, prêtent attention aux détails. Le premier observe les objets et les...
03 novembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger