Depuis sa formation en 2013, The Heavy Collective, plateforme web dédiée à l’image, a bien évolué. Elle publiera, en 2019, le troisième tome des Heavy Volumes, recueils de photographie contemporaine.
The Heavy Collective est une plateforme australienne créée en 2013 dans le but de promouvoir et partager les travaux de photographes nationaux. « Ces créations n’avaient pas suffisamment de visibilité dans notre pays, précise Jack Harries, le fondateur du collectif. « Le collectif s’est vite développé. Il publie désormais des journaux et organise des expositions en Australie, comme à l’international ». Parmi les publications du Heavy Collective se trouvent les Heavy Volumes, des ouvrages mêlant textes et photographies et construisant des narrations inédites.
« Nous avons toujours été intéressés par le livre en tant qu’objet. Passer du web au papier a été quelque chose de très naturel », explique Jack Harries. Pour le fondateur, travailler sur une publication permet une expérimentation nouvelle et libératrice – le médium parfait pour partager une histoire. Si le collectif est enthousiaste à l’idée de se lancer dans l’édition, le processus de création reste pour eux très organique. « Nous publions de manière intermittente, et nous prenons le temps de s’assurer que tout est parfait, confie Jack Harries. Il s’agit avant tout d’une collaboration entre les photographes, les auteurs et moi-même. »
Autopublié, et financé par des précommandes, le troisième volume du collectif australien est prévu pour mars 2019. Il présentera les travaux de Gregory Alpern, Jo Ann Walters, Matthew Genitempo, Taiyo Onorato & Nico Krebs, ou encore Rinko Kawauchi. Un panorama original de la photographie contemporaine.
© Gregory Halpern
© Jo Ann Walters
© à g. Matthew Genitempo, à d. Rinko Kawauchi
© Rinko Kawauchi
© à g. Taiyo Onorato & Nico Krebs, à d. Sam Contis
© Lindley Warren
© Taiyo Onorato & Nico Krebs